Mardi, le président du RC Lens Gervais Martel a été une nouvelle fois relaxé, en appel, dans le cadre d’une affaire de corruption et abus de biens sociaux. Elle impliquait également François Dutilleul, président de Rabot-Dutilleul et Philippe Beauchamps, président du directoire du groupe Ramery.

3 chèques d’un total de 4 millions d’euros encaissés par Gervais Martel de la part des 2 sociétés de construction l’avaient conduit devant la justice, qui cherchait à savoir si cet argent, utiliser pour l’aider à consolider sa position au sein du club qui tombait alors aux mains du Crédit Agricole et à des fins plus personnelles, avait permis aux constructeurs d’obtenir le chantier de la rénovation de Bollaert. Mais tous les prévenus ont été relaxés. Aujourd’hui, l’avocat de Gervais Martel, Me Didier Robiquet, commente : « Les motivations sont on ne peut plus claires. La cour indique que ceux qui ont consenti le prêt avaient les qualités pour le faire, que cela a été fait en toute transparence et qu’aucune loi n’a été violée. Nous sommes quand même 5-6 juristes à nous être penchés sur le dossier, et nous n’avions relevé aucune infraction. » L’avocat se montre circonspect face au déclenchement de ces poursuites. « Mais quand on a un auteur qui s’appelle Gervais Martel… Toutes ces années de procédure, c’est pour moi un dérapage de la justice […] Gervais Martel a été trainé dans la boue, en plus à la pire période, en plein dossier Mammadov qui le fragilisait déjà. On lui a porté un grave préjudice. »

(Source : La Voix du Nord)