Gardien du RC Lens, Nicolas Douchez comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris vendredi dernier dans le cadre d’une affaire de « violence en état d’ivresse n’ayant pas entraîné d’interruption temporaire de travail » et « dégradation du bien d’autrui ». Une amende de 1 000 euros a été requise contre lui alors que la victime, une jeune femme de 27 ans, n’a jamais porté plainte.

Le jugement a été mis en délibéré au 23 février. « Qu’il termine sa carrière de manière sereine, c’est mon voeu le plus cher », a déclaré le procureur qui a demandé également à ce que la condamnation n’apparaisse pas dans le casier judiciaire. Interrogé sur la situation de son gardien, qui n’est plus réapparu dans le groupe les jours de match depuis octobre et le début de cette affaire, mais qui soigne surtout actuellement une blessure à un mollet, l’entraîneur Eric Sikora a fait le point :

« Nicolas doit déjà se rétablir et redevenir compétitif. Il est toujours blessé à un mollet. Ce n’est plus qu’une question d’une quinzaine de jours. Il est en phase de réathlétisation avec les kinés. Il a repris la course. Il continue les soins. Ce sera aussi par rapport à sa récupération mais à partir du moment où il sera à 100% … Il fait partie de l’effectif et il a son rôle à jouer. Il n’y a pas de souci par rapport à ça, il n’y a rien par rapport à Nicolas Douchez. A lui de revenir en forme et de postuler pour pouvoir jouer. On avait convenu par rapport à ce qui allait se passer de le laisser tranquille pour le week-end avant de revenir. Je pense qu’il est soulagé par rapport au jugement, à ce qu’a dit le procureur. C’est bien, ça va le laisser un peu tranquille et il va pouvoir se consacrer au foot à 100% même si je pense que ça trotte toujours. Il ne part pas de loin. Ce n’est pas un peintre, il a montré ce qu’il est capable de faire. Son histoire a dû le toucher un peu mais on a eu 2 ou 3 discussions et il sait ce que je veux. Il n’y a aucun souci entre nous. »

Propos recueillis par Christophe Schaad