Le RC Lens va affronter Troyes ce vendredi dans le cadre de la 7e journée de Ligue 1. Le Racing va tenter de poursuivre son bonhomme de chemin tranquillement, lui qui est pourtant regardé de plus en plus près, comme en témoigne la belle affluence de ce mercredi midi dans l’amphithéâtre de la Gaillette pour la conférence de presse d’avant-match. L’entraîneur Franck Haise fait le point.

Lensois.com : Franck Haise, on sent que l’attention médiatique est de plus en plus forte autour de votre équipe, attendue pour sa qualité de jeu. Est-ce un point que vous abordez avec vos joueurs ?
Non. On n’en parle pas. Je ne leur dis pas qu’il y avait 21 journalistes en conférence de presse alors qu’il y en avait 18 la semaine d’avant ou ce genre de choses. La responsabilité que nous avons, c’est de donner du plaisir, d’en prendre, de jouer au maximum. C’est le terrain, la préparation invisible, c’est la responsabilité de nous tous, des joueurs en particulier. Plus il y a de monde, meilleur est le signe, mais ce n’est pas un sujet de discussion.

Quelle est l’atmosphère de travail entre les bons résultats et comment faire pour la maintenir ?
Quand on est dans une bonne spirale ou peut-être parfois dans une moins bonne, ce qui compte, c’est d’avoir une forme d’équilibre. Ne pas surjouer, ne pas en rajouter, ne pas en enlever… Que les joueurs aient quelque chose d’assez stable en face d’eux pour que soient les plus stables possible. Cela fait partie de mon rôle, de celui du staff, du club. On est sur un chemin et on doit y rester même si des fois ça va très bien et des fois c’est plus compliqué. On croit beaucoup en cette stabilité.

Franck Haise aime l’attitude de son équipe.

« Garder une stabilité »

On entre dans une période du calendrier où le programme va se charger pour les équipes européennes que vous côtoyées au classement. Est-ce que cela va changer quelque chose pour vous ?
Je connais bien sûr les calendriers, je sais quand les équipes jouent des compétitions européennes, mais ce qui m’importe le plus, c’est de tracer notre route, garder cette stabilité dans l’entraînement, cet investissement, cet engagement de tous en essayant de garder le plus de joueurs focus, le noyau dur de titulaires mais aussi ceux qui jouent un peu moins pour que tous répondent présents quand on les sollicite. Peu importe le résultat des européens, ce qui m’intéresse, c’est ce qu’on donne et comme on le fait.

Vous êtes une série de 14 matches sans défaite dans la continuité de la saison dernière. Comment vous l’expliquez ?
On aime gagner et on essaye toujours de se donner les moyens de le faire. Et quand on ne peut pas, quand il y a des scénarios très contraires, on refuse la défaite. J’aime ça. On a joué en infériorité numérique 4 fois sur cette série. Pourtant on a su retourner des matches. C’est sûr que ça veut dire quelque chose.