Le RC Lens l’a emporté 2-1 ce vendredi soir à Bollaert pour la 30e journée de Ligue 1 contre une équipe de Strasbourg première non relégable. Mais cette dernière lui a posé quelques problèmes au cours de la rencontre.

Son entraîneur Frédéric Antonetti pense lui que son équipe aurait pu aller plus loin. A l’issue de la rencontre, il a commenté : « Il y a moins de frustration qu’à Monaco (défaite 4-3) ou à Marseille malgré le nul (2-2) ou contre Clermont (1-1). On est tombé sur une bonne équipe, on a rivalisé, mais je pense qu’on peut faire plus. On était un peu timorés. On avait le ballon jusqu’au premier but mais on n’a pas été assez vers l’avant à mon goût. Ça s’explique par le fait de jouer Lens, une équipe en pleine confiance et bien classée. Il y a 37 points entre Lens et nous, mais pas sur ce match. Après je ne conteste pas leur supériorité. On doit faire mieux. Le premier but qu’on encaisse, c’est aussi sur ce genre de situation que je trouve que nous avons été trop timorés. »

« Je ne dis pas qu’il y a penalty, mais… »

antonetti strasbourg rc lens

Le technicien est aussi revenu sur une fin de match mouvementée. Les Strasbourgeois pensaient pouvoir égaliser sur un penalty pour une main de Kevin Danso non sifflée. Le corps arbitral a semblé se baser sur une faute en amont de Djiku sur Gradit. Conséquences : l’attaquant Habib Diallo a été expulsé pour contestation, tout comme le coach adjoint Benoît Tavenot. Frédéric Antonetti commente : « Il s’est passé qu’il y a une main qui n’est pas sifflée. Je ne dis pas qu’il y a penalty mais les évènements sont un peu contraires et les joueurs peuvent être frustrés. Pour certaine équipe, c’est sifflé, pour d’autres moins, ce n’est pas homogène. L’arbitre doit faire preuve de discernement. On joue le maintien, on perd Habib pour le prochain match. Mon adjoint (Benoît Tavenot) frappe dans une bouteille. Il n’a fait mal à personne, il n’a rien dit… J’espère que les décisions arbitrales se rééquilibreront car depuis que je suis là, il y a un déficit. » A noter que l’arbitre qui a pris ces décisions n’était pas Pierre Gaillouste, au sifflet au coup d’envoi, mais Rémi Landry, qui l’a remplacé à la pause pour une blessure. « C’est un jeune arbitre, s’il veut faire carrière, il doit prendre les bonnes décisions, comme les entraîneurs », a souri Frédéric Antonetti.