Ce dimanche à 15h, le RC Lens se déplace à Reims pour le compte de la 36e journée de Ligue 1 (à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Prime Video). Avant ce match, Reims doit faire face à une affaire délicate.

Ce dimanche à Lorient, le parcage rémois a déployé un drapeau français barré d’une croix celtique. Celui-ci fut retiré au cours de la rencontre, mais son déploiement a provoqué la colère de la Ligue des droits de l’homme du pays de Lorient qui associe ce drapeau à un groupuscule d’extrême droite, le GUD. « Le GUD est une organisation étudiante d’extrême droite, qui renaît régulièrement sous d’autres sigles, mais dont le discours et les actes racistes et xénophobes sont suffisamment constants et connus de la presse, mais aussi de la Justice, pour être dénoncés. En l’occurrence, ils n’ont pas leur place dans l’espace public, et a fortiori dans un stade de football, un sport qui se veut exemplaire sur ce plan », indique la Ligue des droits de l’homme dans un communiqué.

A noter que la commission de discipline de la LFP s’est saisie du dossier. Interrogé par l’Union, le président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot a également partagé sa colère : « C’est un groupe qui nous perturbe depuis quelques mois. Nos équipes ont été informées. On essaye de les contrôler, de les exclure, ce sont des gens qui n’ont rien à voir avec le football et qui n’ont rien à voir avec le Stade de Reims. C’est pour eux un acte politique de venir dans un stade, pour porter leurs idées. On lutte contre ces gens-là et on ne leur fera aucune tolérance et aucun cadeau. Dès que le drapeau avec cette croix celtique est sorti, on a demandé aux équipes sur place d’intervenir, avec l’aide du club de Lorient qui s’est associé avec nous pour faire retirer ce drapeau. Je trouve ça vraiment regrettable parce que ça fait des années que le Stade de Reims est connu pour ses partenariats avec la Licra, SOS racisme… Il n’y a aucun amalgame possible, les supporters rémois ne correspondent pas à ces valeurs. J’ai toujours dit qu’en venant au stade, il fallait laisser ses idées à l’entrée et venir soutenir son équipe, quelle que soit sa couleur ou ses opinions. Que les MesOs aillent faire leurs actes ailleurs mais pas à Delaune. »