Ancien président du RC Lens, Gervais Martel est désormais moins actif concernant le club lensois. Désormais libre de toute pression, l’ancien dirigeant peut enfin assister aux rencontres sans la pression qu’il a connu durant des décennies.

Interrogé sur sa plus grande fierté par le journal Le Figaro sur son aventure artésienne, il évoque forcément l’un des moments forts de l’histoire récent du Racing : « La construction du centre d’entraînement de la Gaillette. Sans la formation, le RC Lens est mort. Voir passes tous ses gamins, notamment Raphaël Varane, cela me remplit de bonheur. C’est une récompense pour les éducateurs, les familles, les bénévoles qui croient dans ces enfants alors quelque-uns seulement passeront le cut. Sans les joueurs, les gens de l’ombre et les enfants, je ne suis rien du tout. Gervais Martel n’existe pas. Pourquoi on est champion de France en 1998 ? Parce qu’on a associé des Smicer, Ziani, Vairelles, Drobjnak avec des jeunes formés au club. Et là, le public s’y retrouve. C’est la difficulté aujourd’hui, les supporters ont du mal à s’identifier à des dirigeants qui viennent de partout et à des joueurs qui sont partis au bout de deux ans minimum. »

« Joseph a de l’argent, contrairement à moi »

Joseph Oughourlian, le président du RC Lens

Egalement interrogé sur le RCL actuel, Gervais Martel ne manque pas de compliments envers Franck Haise et Joseph Oughourlian. C’est ce qu’il retient du Racing : « Du plaisir, des valeurs inculquées par Franck Haise qui me fait penser à Leclercq. Il est posé, on ressent de lui de la sérénité. Je pense que Lens peut devenir le club qui compte dans les 5 ans à venir. Joseph (Oughourlian) a de l’argent, contrairement à moi, il a les moyens de sa politique. Aujourd’hui, on a un public reconnu et aimé dans toute la France, des sponsors, des récompenses sportives. Lens, c’est respectable dans le foot européen. »