Révélation du RC Lens sur la première partie de saison, Cheick Doucouré s’est fait beaucoup plus discret en début d’année avant de retrouver le onze de départ lors des 2 derniers matches. Sa première venue à une conférence de presse d’avant-match ce jeudi midi fut l’occasion d’en apprendre plus sur la façon dont il vit cette première année au plus haut niveau.
Lensois.com : Cheick Doucouré, vous avez beaucoup joué depuis le début de la saison avec notamment 6 premiers très bons mois alors que vous n’étiez pas attendu…
Je suis très content d’être dans ce club. Je suis l’un des plus jeunes joueurs de l’équipe et le fait d’enchaîner les matches va me permettre de progresser, d’acquérir beaucoup d’expérience. De mon côté, j’essaye d’aider au mieux mes partenaires.
Dans quels domaines pensez-vous devoir progresser ?
Il y a beaucoup de domaines. Je dois encore progresser notamment sur le plan physique, sur le plan technique aussi. J’ai besoin de progresser sur beaucoup de plans. Le staff me demande de me projeter car j’ai une bonne frappe. Souvent je ne suis pas bien placé pour ça et je préfère faire la passe mais quand je peux prendre ma chance, je le fais.
« Un petit moment de fatigue »
Philippe Montanier expliquait votre absence du onze de départ pendant un gros mois en début d’année du fait d’une certaine fatigue après une première partie de saison durant laquelle vous avez été plus sollicité que prévu. Avez-vous ressenti cela ?
Oui je l’ai ressenti comme ça. J’avais enchainé les matches sur la première partie de saison. J’ai senti un petit moment de fatigue. Le coach a décidé de me faire souffler. Je suis revenu contre Niort (4-1, 26e journée de Ligue 2) et cela s’est bien passé. La passe décisive sur ce match pour Mounir Chouiar a fait l’effet d’un soulagement. Faire une passe après quelque match sur le banc, c’est bien. Cela s’est fait au feeling. J’ai vu l’appel et je n’ai pas réfléchi pour lui mettre le ballon.
Y a-t-il un joueur qui représente une source d’inspiration pour vous ?
Dans ma façon de jouer, je suis très inspiré par Yaya Touré. Pour moi, c’est un modèle. Il est passé par l’académie Jean-Marc Guillou au sein de laquelle j’ai été formé. Depuis tout petit, je le regarde beaucoup. Nous avons à peu près les mêmes caractéristiques. Il a parfois été très porté vers l’avant, c’est un domaine dans lequel j’aspire à progresser !
On a rapidement beaucoup parlé de vous cette saison, de vos performances, il y a eu la sélection du Mali qui vous a convoqué, un intérêt d’autres clubs… Comme avez vous vécu le fait que les choses arrivent si vite ?
Les choses arrivent vite mais c’est le travail qui m’a conduit là. Il faut garder la tête sur les épaules, continuer à travailler et à progresser. Tout viendra tout seul !
Propos recueillis par Christophe Schaad