Le RC Lens présentait officiellement ce jeudi sa seule recrue à ce jour dans le cadre du mercato d’hiver. L’attaquant Corentin Jean s’était déjà engagé en décembre en prêt avec option d’achat en provenance de Toulouse et de la Ligue 1. L’ancien joueur de Troyes puis de Monaco espère se relancer après des dernières mois difficiles, notamment marqués par une rupture des ligaments croisés désormais derrière lui.
Lensois.com : Corentin Jean, quels facteurs ont motivé votre venue au RC Lens cet hiver ?
Quand le RC Lens est venu au renseignement, je n’ai pas hésité. Je sais qu’il y a énormément de ferveur ici, un gros engouement avec beaucoup de supporters et de l’ambiance. Pour un joueur, c’est difficile à refuser, surtout qu’il y a beaucoup d’ambition avec l’objectif de la montée en Ligue 1. Cela m’a beaucoup motivé.
Qu’attend de vous l’entraîneur Philippe Montanier ?
J’ai un profil atypique, je vais dans la profondeur et il n’avait pas trop ce type de joueur. Il attend de moi que je m’épanouisse, que je sois dans la continuité de ce que l’équipe a réalisé sur la première partie de saison et que j’aide le plus possible le club à atteindre ses objectifs. Ce sont ses mots.
A Toulouse, vous reveniez d’une absence de 8 mois après une rupture des ligaments croisés depuis quelques matches. Dans quelle forme vous trouvez-vous aujourd’hui ?
Je me sens vraiment bien. Je n’ai plus d’appréhension sur mon genou. Il faut continuer comme ça. Ce qui me manque, c’est le rythme des matches, de pouvoir les enchainer. J’espère que ça va vite revenir.
« Il y a un challenge à relever ici pour me relancer »
On imagine qu’il y a un côté plus confortable à évoluer dans une groupe pour qui tout fonctionne, même en Ligue 2, après avoir connu un effectif en grande difficulté en Ligue 1…
C’est sûr que c’est plus confortable. On arrive, il y a une belle ambiance, un groupe qui vit bien, avec de bons résultats donc forcément tout va bien. A Toulouse, c’était plus compliqué en terme de cohésion car les résultats ne suivaient pas, c’était donc plus difficile. C’est vrai qu’il y a un peu plus de confort.
Vous avez connu un parcours un peu sinueux après vous être illustré à Troyes, suite à votre départ à Monaco puis Toulouse. Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru ?
J’ai démarré très fort, après j’ai eu des choix de carrière qui sont ceux là et peut-être qu’en y réflechissant j’aurais fait autrement mais je ne regrette rien. Ces dernières années je n’étais pas en pleine forme et il y a un challenge à relever ici pour me relancer en montrant de belles choses.
Il y a beaucoup d’anciens toulousains au club avec Mickaël Debève, Yannick Cahuzac, Clément Michelin ou encore Steven Fortes. Cela a-t-il joué sur votre venue ?
Pas forcément. J’ai eu Yannick Cahuzac au téléphone pour qu’il me parle un peu du club mais au-delà de ça, c’était un club qui me donnait envie. J’avais dit que si Lens se présentais, je n’allais pas hésiter et c’est ce que j’ai fait. A moi de montrer toutes mes qualités.
Propos recueillis par Christophe Schaad