Le RC Lens qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de France après sa victoire 1-0 mardi en 16e de finale à Saint-Brieuc, Eric Sikora doit très vite se retourner sur le championnat. Vendredi, ses joueurs recevront Orléans (23e journée de Ligue 2, 20h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 2) avant de recevoir Sochaux en match en retard mardi (21e journée de Ligue 2, 19h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport). Le technicien continue d’avancer au cas par cas, avec un maintien qu’il espère voir se rapprocher.

Lensois.com : Eric Sikora, après la qualification pour les 8es de finale de la Coupe de France, il faut poursuivre avec un calendrier très chargé et des matches tous les 3 jours mais pour l’heure, ce mois de janvier se passe positivement…
Il reste 2 matches en janvier. Le plus difficile sera de bien gérer pour bien récupérer car nous allons enchainer après un match sur un terrain assez gras et pas mal d’efforts. Nous sommes professionnels, il vaut mieux avoir des matches de compétition, cela permet à tout le monde d’être concerné. En plus, la victoire en Coupe de France nous permet de bien nous préparer pour Orléans. Il fallait éviter le piège et de voir la bonne série se casser face à un adversaire de National 2. Nous l’avons fait, avec difficulté, mais nous l’avons fait.

Le prochain adversaire sera Orléans à Bollaert. Vous aviez effectué votre premier match sur le banc là-bas. Quel souvenir en gardez-vous ?
Aucun, nous avions été nuls. C’est loin maintenant. Eux s’étaient sauvés au barrage et ils se trouvaient sur une bonne dynamique, alors que de notre côté nous étions complètement à la rue, nous étions nuls. Aujourd’hui les 2 équipes sont complètement différentes avec des effectifs qui ont bougé. Ce sera un match d ‘une autre nature. A nous d’aborder cette partie avec l’objectif d’obtenir 28 points à la fin du match, ce qui nous rapprocherait du maintien. Cela nous permettrait de jouer Sochaux avec la possibilité de revenir à 2 points d’eux. Ce sont 2 matches important pour la suite.

« Nous avons notre destin entre les pieds »

Ne vous dites-vous pas que cela pourrait devenir intéressant si ces 2 matches à domicile venaient à être bien négociés ?
Nous prenons match par match. Nous allons déjà jouer Orléans 3 jours après Saint-Brieuc et nous serons sur un 3e match en une semaine. On sait que ce n’est jamais facile. On ne va pas commencer à tirer des plans sur la comète. Nous avancerons match par match et nous verrons. Nous avions dit que le bilan serait pour fin janvier et nous n’y sommes pas encore. Il nous reste 2 matches à jouer, nous le ferons ensuite. Il ne s’agit surtout pas de se dire que si nous avons 31 points, nous pourrons jouer autre chose. Il ne faut pas regarder ce qui se fera dans 15 jours.  Il faut confirmer surtout la bonne dynamique et penser au prochain match. C’est nous qui allons décider. Nous avons notre destin entre nos pieds. Nous faisons les choses plus que correctement, à nous de ne pas nous relâcher, d’insister pour faire douter l’adversaire.

N’y a-t-il pas de la fatigue avant ce rendez-vous ?
Forcément, il y a de la fatigue mais quand tu te qualifies… Surtout que nous sommes passés par une belle porte après la première période, mais nous n’attendions pas autre chose que ça. Il y avait une bonne équipe en face, un terrain gras, un stade plein. En première mi-temps, s’il y a nul, il n’y a rien à dire. Après en seconde période c’était un peu plus facile car physiquement ils ont baissé et nous avons repris le ballon. Pour la récupération, les joueurs étaient fatigués mais quand tu veux passer en Coupe de France, il n’y a pas de match facile.

Propos recueillis par Christophe Schaad