Le RC Lens jouera son premier match de l’année 2019 samedi contre Nancy (21e journée de Ligue 2, 14h55, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). L’occasion pour nous de solliciter Fabrice Wolniczak, responsable commercial, communication et marketing du RC Lens pour faire le point sur l’actualité de Bollaert.

Lensois.com : Fabrice Wolniczak, la saison à Bollaert est marquée par l’expérimentation de la Marek debout. Que peut-on en ressortir aujourd’hui ?
C’est une satisfaction. Pour y être aller, on s’y sent bien et en sécurité. C’était l’un des objectifs. On a ravivé un mythe. Je pense que les gens qui sont en Marek le vivent ainsi. On peut avoir tendance à l’oublier quand on a un petit peu d’âge, mais cela faisait 20 ans que la tribune était « assise », ce qui veut dire que beaucoup de jeunes n’avaient jamais connu la Marek debout. C’est quelque chose dont je me suis rendu compte juste à la fin, lorsque nous faisions des réunions avec les supporters et que l’on montrait l’avancée des travaux. C’est génial, car c’est un retour de ce que j’ai pu vivre, comme d’autres supporters, et que des jeunes qui en avaient jusqu’ici seulement entendu parler, peuvent enfin connaitre à leur tour ! Pour beaucoup, c’était vraiment faire renaître un mythe alors qu’ils pouvaient penser que jamais ils allaient pouvoir le vivre.

Quelles sont les suites désormais alors que les instances semblent satisfaites des essais effectués sur les différents stades ? L’augmentation de la jauge ?
Il y a une phase d’expérimentation et il faut qu’elle se déroule bien jusqu’au bout. Le dispositif s’est mis en place et semble convenir. Il n’y a pas de signal négatif, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une phase d’expérimentation. Elle doit se dérouler bien jusqu’au bout. Sa réussite sera jugée à la fin sur l’absence d’incident, sur le fait que ça vive bien. Il faut être vigilant mais ça se passe bien. Nous sommes vraiment sur de bonnes bases. Les échos sont favorables de partout. Je pense que les dossiers ont été bien travaillés dans tous les stades. Des responsables y sont allés pour constater, à l’image de la présidente de la Ligue. De notre côté, quand nous nous sommes rendus en Marek avec Arnaud Pouille et Joseph Oughourlian, nous nous sommes vraiment sentis en sécurité. Il faut bien réussir cette phase, puis nous passerons à la suite. L’augmentation de la jauge ? C’est une éventualité mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Il faut d’abord bien réussir cette phase, analyser les compte-rendus des uns et des autres… Pour les évolutions, on peut compter sur nos supporters pour solliciter aussi !

« La campagne de mi-saison a permis d’approcher des 15 000 abonnés »

Les affluences sont reparties à la hausse sur la première partie de saison (ndlr : 23 746 spectateurs de moyenne en 2017-2018, 27 217 à mi-parcours en 2018-2019). Comment l’analysez-vous ?
Nous sommes sur une affluence très importante, évidemment liée aussi aux très bon résultats du début de saison et à la façon dont les choses se sont déroulées. Quand c’était compliqué, nous étions tout de même à des affluences à plus de 20 000. C’est clair qu’il y a eu un enthousiasme sur le début de saison et la magie du public de Bollaert fait que les gens sont venus en très grand nombre soutenir l’équipe.

Ne craignez-vous pas en revanche une baisse des affluences alors que les résultats sont plus difficiles depuis plusieurs semaines ?
La courbe des affluences, peu importe la saison, fait généralement que cela démarre très fort, puis que cela baisse un peu vers octobre-novembre, jusqu’à février, sauf très grosses affiches. Après il est évident que les résultats sportifs conditionneront les affluences et l’enjeu sportif en mars fera que les affluences se décupleront comme nous l’espérons tous !

Il y a eu une campagne d’abonnement de mi-saison. Quel en est le bilan ?
L’objectif était de proposer, dans la période de Noël, alors que nous sommes dans le haut du classement, la possibilité de suivre toute la 2e partie de saison à une place fixe et en bonne place. Cela nous a permis de gonfler un peu le nombre d’abonnés en passant d’environ 14 500 pour approcher les 15 000.

Propos recueillis par Christophe Schaad