Absent des 32es de finale de la Coupe de France avant le report à ce samedi de son déplacement à Guingamp prévu initialement le 11 janvier dernier (20e journée de Ligue 2, 18h30, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1), le RC Lens, champion d’automne, a eu droit à une longue trêve hivernale. L’entraîneur lensois Philippe Montanier fait le point avant de renouer avec la compétition officielle.

Lensois.com : Philippe Montanier, pouvez-vous nous expliquer de quelle façon vous avez travaillé durant cette longue trêve hivernale ?
Cela nous a permis de mettre une charge de travail plus importante que si nous avions dû redémarrer en Coupe de France le 4 janvier. Nous avons eu 2-3 jours de vacances en plus et un peu plus de temps pour augmenter la charge de travail. Nous l’avons ponctué d’une opposition de très bon niveau entre nous à Billy-Montigny. Puis nous avons repris avec une semaine classique avant ce match de samedi à Guingamp.

L’impatience est-elle palpable chez vos joueurs avant de renouer avec la compétition officielle ?
Un peu. Nous sommes un peu frustrés car certaines équipes de notre championnat ont déjà joué 2 matches alors que nous n’en avons fait aucun. Nous avons tous hâte de reprendre la compétition désormais.

« Une volonté d’attaquer mieux les matches »

Comment abordez-vous cette 2e partie de saison après cette trêve ?
Nous avons certaines certitudes mais aucune garantie. Le foot est ainsi fait. Parfois on peut avoir le sentiment d’être bien mais il suffit que l’adversaire soit meilleur pour que le résultat ne soit pas au rendez-vous. C’est vrai que cette première partie de saison nous a donné certains acquis mais il ne faut surtout pas s’endormir et arrêter de se remettre en question au regard de la concurrence pour le haut du tableau. On va s’appuyer sur ce que l’on fait bien, en travaillant sur les axes de progression nécessaire pour être performant.

Quels sont ces points de progression que vous avez pu identifier à mi-saison ?
Le plus dur pour nous sera la régularité. Il faudra aussi être vite dans l’action. On a souligné la capacité de l’équipe à réagir mais je trouve que parfois nous faisons des entames, comme à Ajaccio (1-2, 18e journée de Ligue 2), sur lesquelles nous ne sommes pas tout de suite assez opérationnels. Il y a la volonté d’attaquer mieux les matches et de pouvoir les tenir jusqu’au bout.

Propos recueillis par Christophe Schaad