Le RC Lens s’apprête à négocier un déplacement difficile, vendredi au Havre (22e journée de Ligue 2, 20h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 2). Les Normands, 5es, restent sur 2 victoires en championnat pour débuter l’année 2020 et ils ont été les seuls jusqu’ici à battre le Racing sur son terrain (1-3, 4e journée de Ligue 2). L’entraîneur lensois Philippe Montanier livre son regard sur cette rencontre.

Lensois.com : Philippe Montanier, vous vous apprêtez à jouer 2 gros matches rapprochés, ce vendredi au Havre puis mardi à domicile contre Troyes. Ce sera l’occasion de solliciter la profondeur de votre effectif ?
Tout le monde travaille bien et quand il y a des matches rapprochés, on sollicite plus en profondeur notre effectif. Ce qui est bien, c’est qu’à part Jonathan Gradit, tout le monde est apte. C’est une bonne chose.

Quel regard portez-vous sur cette équipe du Havre ?
Les Havrais démarrent fort ce début d’année avec 6 points pris sur 6. En début de saison, c’était un outsider et ça se confirme. On sait très bien qu’avec la victoire 3 points, ça va très vite. Cela fait partie des postulants à la montée. Ils ont le meilleur buteur (ndlr : Tino Kadewere) et l’une des meilleures attaques. Ce sera un bon challenge mais comme nous sommes sur un total de 2 points sur 6, nous devons prendre un maximum de points.

« Pas une revanche »

Le Havre ne réussit généralement pas très bien au RC Lens…
Je ne crois pas trop à ces choses-là. On a du mal avec toutes les équipes puisqu’elles sont toutes difficiles à jouer. Chaque match a sa vérité et on se prépare du mieux possible. Malgré leur qualité, il faudra faire une bonne performance.

Le Havre est la seule équipe qui a su prendre le dessus sur vous à Bollaert, au match aller (1-3, 4e journée de Ligue 2). Y a-t-il un sentiment de revanche ?

Quand on regarde le match, nous étions plutôt bons avant de se faire surprendre. On connaissait moins bien Le Havre avec notamment Tino Kadewere même si on pressentait des choses. Le regret est de ne pas avoir solidifié plus pour les attendre à 1-0. A Bollaert, on a un jeu vers l’avant, basé sur le pressing et on peut avoir du mal à se gérer, mais on en a tiré des leçons. Il n’y a pas de revanche sur ce match retour, mais c’est la seule équipe victorieuse chez nous ce qui montre sa qualité.

Propos recueillis par Christophe Schaad