Le RC Lens va tenter de prendre ses distances en tête du classement samedi avec la réception de Brest, son premier poursuivant (31e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). Kenny Lala sait que le chemin est encore long, mais l’arrière droit se montre confiant dans la capacité de son équipe à bien gérer les évènements sur cette fin de saison.

Lensois.com : Kenny Lala, la compétition est de retour après une trêve internationale. Redoutez-vous une cassure alors que vous restiez sur 4 victoires de rang ?
Durant la trêve, nous n’avons pas changé nos habitudes. Nous avons travaillé comme nous le faisons toujours, comme s’il y avait un match. Le coach ne nous a pas laissé nous reposer sur nos lauriers. Ce n’est pas maintenant qu’il faut lâcher. J’espère qu’il n’y aura pas de cassure. Nous avons tout fait pour que cette trêve ne nous coupe pas dans notre élan.

Estimez-vous que vous en saurez plus sur la suite qui vous attend après le match de samedi face à Brest ? Avez-vous déjà l’impression d’avoir marqué le coup en gagnant à Reims ?
Je ne sais pas car il restera quand même 7 matches. C’est très serré devant mais il est sûr que cela nous ferait le plus grand bien. Je ne sais pas ce que les autres équipes pensent après Reims. Il y a des victoires qui nous ont fait du bien comme celles en fin de match au Red Star (2-3, 28e journée de Ligue 2) ou contre Sochaux à domicile (2-1, 29e journée de Ligue 2). Ça augmente le mental, il est plus solide car on se dit qu’on peut le faire. Cela a abouti au résultat à Reims.

Alors qu’on approche de la fin, les faux pas ne vont-ils pas devenir plus lourds de conséquence ?
C’est vrai qu’il y a moins de matches, mais ceux d’avant étaient importants aussi. Nous avons laissé des points sur des matches nuls ou des défaites avec lesquels nous ne nous poserions pas ce genre de question aujourd’hui. Au final, tous les points sont importants, mais c’est vrai que maintenant ce sera plus difficile de les rattraper car il reste moins de matches.

« Encore plus compliqué face aux équipes qui jouent le maintien »

Faut-il redouter une mauvaise pression sur votre équipe, que vous n’arriveriez pas à gérer. Cela ne vous inquiète pas ?
Non, pas du tout. Il ne faut pas avoir peur pour nous, ne vous inquiétez pas ! On est sûrs de nous. On doit jouer pour gagner. Après si l’adversaire est plus fort, bravo, mais c’est à nous de faire le boulot pour atteindre notre objectif.

C’est une confrontation directe face à un concurrent. Auriez-vous préféré affronter un autre adversaire ?
Pour moi, tous les matches sont pareils. Nous allons affronter des équipes qui jouent le maintien et je pense même que c’est encore plus compliqué car il est question pour elle de survie. Depuis le début, nous n’avons pas changé notre façon de faire, que ce soit face à Brest ou une autre équipe, c’est pareil.

Quel souvenir gardez-vous du match aller, remporté 2-1 en Bretagne ?
C’était un match que nous avions dominé, avec beaucoup d’occasions et nous étions partis là-bas pour créer du jeu. Depuis, du temps est passé. Ce sera un autre match samedi.

Propos recueillis par Christophe Schaad