La FFF a annoncé jeudi la suspension de la plupart de ses compétitions suite à l’instauration d’un nouveau confinement jusqu’au 1er décembre. A l’inverse de la 2e division au sein de laquelle le RC Lens Féminin évolue, la première division féminine est maintenue.
Toutefois, les joueuses ne sont pas soumises au même protocole sanitaire que les hommes. A leur grand désarroi. Ainsi un mouvement s’élève chez les joueuses de l’élite et au sein des clubs pour réclamer des tests PCR avant les matches. Lors de la dernière journée en date, les joueuses et membres des staffs étaient déjà entrées masquées sur les terrains en signe de protestation. Des clubs ont d’eux-mêmes mis en place des tests mais rien n’est obligatoire et selon L’Equipe, 3 clubs sur 12 ne testent pas les joueuses systématiquement. Président de Montpellier, Laurent Nicollin prend la parole à ce sujet et va dans le sens des footballeuses : « La continuité du Championnat, actée jeudi, doit donc maintenant être assortie d’une évolution des protocoles, en lien avec l’aggravation de la situation sanitaire. Notre responsabilité d’employeur nous impose de mettre en oeuvre tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger la santé de tous les acteurs.» Selon le quotidien, la FFF aurait trouvé il y a 2 semaines un laboratoire qui permettrait de tester toutes les joueuses gratuitement à l’échelle nationale, mais tous les clubs n’auraient pas joué le jeu, en l’absence d’obligation. La première division est un championnat qui mêle à la fois clubs professionnels et amateurs.
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Un sacré bordel …..que ce soit la FFF ou la LFP !ils ne montrent vraiment pas l’exemple.
Encore un bel exemple d’égalité homme femme dans le foot !!!! On a vraiment une fédération en dessous de tout
exactement – c’est n’importe quoi