Chaque année, l’UEFA attribue un « versement de solidarité » destiner à permettre aux clubs non européens de bénéficier également des retombées engendrées notamment par les compétitions continentales. Les dirigeants du football français ont réclamé à l’UEFA une meilleure part.
L’UEFA considère la France comme l’une des ligues riches. Les dirigeants des instances françaises, via un courrier signé par Noël Le Graët (FFF), Vincent Labrune (LFP), Jean-Pierre Caillot (collège Ligue 1) et Christian Leca (collège Ligue 2) contestent aujourd’hui ce statut estimant que la donne a changé avec la crise des droits télé née du défaut de paiement de Mediapro. Or, les 5 pays les mieux dotés sur le plan des droits télé n’ont droit chacun qu’à 4% du total prévu. L’UEFA souhaite ainsi privilégier les pays les plus pauvres. Les dirigeants français estiment qu’il n’y a pas de logique à voir la France classée dans la même catégorie que la Premier League, la Liga, la Bundesliga ou la Serie A dont les droits dépassent le milliard d’euros, ce qui devait le cas de la France avant l’échec Mediapro (736 millions d’euros pour la LFP au final quand les Anglais montent jusqu’à 3,36 milliards d’euros). Ainsi la France soumet l’idée d’une répartition différente entre les 5 plus grosses ligues qui se calculerait en fonction des différents revenus. La France voudrait par exemple 31% de la part allouée au Big 5 quand l’Angleterre n’aurait que 15%.
(Source : L’Equipe)