En 4 ans, le Racing Club de Lens va passer des stades de Ligue 2 à ceux de la Ligue des Champions. Une croissance XXL pour ce club qui devait simplement se pérenniser en Ligue 1 dans un premier temps. Et il reste encore quelques anciens de cette période Ligue 2. Jean-Louis Leca, Jonathan Gradit, Steven Fortes et Florian Sotoca. Pour celui qui a d’ailleurs explosé sur le tard après des passages en National 3 et même en R1, c’est un rêve qui se réalise, mais pas une fin en soi.

« Je vis un rêve »

« Ce n’est pas un aboutissement de jouer la Ligue des Champions, réfléchit Florian Sotoca. Quand je suis arrivée à Lens, l’objectif annoncé était de remonter en Ligue 1. On l’a fait la première année. Les deux suivantes on a réalisé de très belles saisons en terminant 7e, pas loin des places européennes. Et là, on a passé un cap sur tous les niveaux. On est plus mature. Mais je ne dirais pas que c’est un aboutissement dans le sens ou ce n’est pas une fin en soi. Le championnat va redémarrer l’an prochain, l’objectif était de rester en Ligue 1. On est en train de bien le faire. Les dirigeants travaillent déjà sur les années à venir. Nous, on doit simplement rester concentré sur le terrain et prouver chaque année qu’on y a notre place. On garde les pieds sur terre, ça va vite, il faudra repartir sur les mêmes bases l’année prochaine.»

Pour autant, le Narbonnais a bel et bien hâte que tout se concrétise pour la suite. « Tous les joueurs veulent disputer la Ligue des Champions. J’étais en R1 à une époque, j’ai connu tous les niveaux mais connaître la Ligue des Champions avec Lens, ça serait fabuleux. Je vis un rêve, j’espère qu’on vivra encore de grands moments. »