Le RC Lens reçoit Toulouse ce vendredi. Avec le défi d’enchainer un 7e succès en autant de rencontres à Bollaert, face à un promu intéressant depuis le début de la saison.
Le promu Toulouse à Bollaert, la lanterne rouge angevine sur son terrain, puis Clermont 8 à la maison… Même si à l’inverse du SCO, Toulouse et Clermont sont plutôt fringants et occupent de belles 9e et 8e place, le programme semble nettement à la portée du RC Lens pour le sprint final avant la grande trêve… C’est le bon moment de se souvenir de cette période délicate vécue par l’équipe de Franck Haise la saison dernière, en novembre-décembre, quand tout semblait aller pour le mieux et qu’elle avait subitement essuyé une gifle 4-0 à Brest avant d’enchainer deux nuls 2-2 à domicile contre Angers puis à Clermont…
Cette période du calendrier est sans doute pour le RC Lens l’une des meilleures occasions, plus encore qu’une grosse affiche à Marseille, de démontrer ses nouveaux progrès en terme de maturité. C’est certainement lors de cet automne compliqué que le Racing a laissé filer l’Europe la saison dernière. Difficile de pouvoir prétendre au Top 5 en laissant trop de plumes dans ce type de rencontres. Alors qu’il a gagné ses 6 premiers matches à domicile, le RC Lens doit être capable de maintenir l’allure, à commencer par ce vendredi, contre Toulouse. Pas si simple. « Les calendriers favorables, pour ce que j’en pense. On sera favori à travers le classement mais ça ne sera pas facile… » lâchait Franck Haise mercredi, méfiant face à cette équipe du Téfécé.
Renouer avec une plus grande efficacité offensive
Car Toulouse, malgré son statut de promu, est l’une des bonnes surprises de ce début de saison. L’équipe entraînée par Philippe Montanier, qui fera son retour à Bollaert pour la première fois depuis cette défaite 4-1 contre Caen de février 2020 qui lui a coûté sa place juste avant la montée, est plutôt plaisante à regarder. Parfois fébrile et manquant de maturité, comme l’a démontré ce nul 2-2 concédé le week-end dernier au Stadium contre Strasbourg alors qu’elle menait 2-0, elle a tendance à vivre des matches à rebondissements. Son bilan de 4 victoires, 4 nuls et 4 défaites met bien en valeur une équipe avec laquelle tout peut se passer. Les coéquipiers d’Issiaga Sylla, titulaire régulier à gauche et passé lui aussi par le RC Lens, pourraient jouer crânement leur chance à Bollaert, même s’ils seront privés de l’un des piliers de leur défense, le Danois Rasmus Nicolaisen, suspendu et joueur de Ligue 1 qui remporte le plus de duels aériens depuis le début de la saison. Philippe Montanier n’exclut d’ailleurs pas un retour à une défense à 3 en son absence.
Du côté lensois, ce match doit être l’occasion de prendre 3 nouveaux points mais aussi de renouer avec une plus grande efficacité offensive, tout en maintenant une grande solidité défensive, ce qu’il faudra faire sans Facundo Medina, suspendu, mais avec le retour de Joanthan Gradit. « Je ne demande pas à ce que l’on défende plus pour moins attaquer. Je demande que l’on continue à attaquer dès que c’est possible. Evidemment, notre jeu demande, si on veut continuer à grandir, une maturité autre, une façon de défendre différente pour être parfois plus équilibré et moins ouvert mais je demande à ce que l’on continue d’attaquer », soulignait Franck Haise mercredi qui ne cachait pas un probable lien entre la solidité affichée et des statistiques offensives moins élevées que d’habitude. Après le festival contre Lorient (5-2), le public de Bollaert a vu 3 buts en 3 matches contre Troyes, Lyon et Montpellier… pour 3 victoires, mais nul doute qu’au Racing, on espère parvenir à refaire plus souvent trembler les filets devant le public de Bollaert, encore présent pour un 14e match de suite à guichets fermés.
Christophe Schaad
Pensé à la même chose. L’an dernier on éclate Troyes avec un match du feu de dieu, on allait enchainer des matches contre des équipes moyennes et on s’est effondré. En plus ça a duré jusqu’à la treve quasiment, hormis le bon match contre Paris a bollaert. L’automne ne nous avait pas vraiment réussi l’an dernier alors que c’était largement à notre portée. C’est là qu’on a perdu l’Europe. En plus même enchainement apres toulouse : angers puis clermont sauf que cette année angers est moins fort et a l’inverse clermont meilleur
Ces trois matches qui arrivent avant la trêve causée par la coupe de la honte sont d’une importance capitale… si on est encore sur le podium à l’issue avec derrière la possibilité de bien récupérer et de se préparer pour la suite et aussi de prendre le temps de bien cibler 1 ou 2 recrues qui apporteront une vraie plus-value … eh bien on peut rêver à de très belles choses !!!
7 points minimum sur les 3 derniers matchs et on passe Novembre et Décembre au chaud sur le podium…et en creusant peut-être les écarts !
Ce sera très difficile mais c’est parfaitement envisageable : ne brûlons pas un joker ce soir.
Allez Lensois : au charbon !
Il faut reconnaître que le calendrier lensois a été idéal jusqu’ici (même si bien sûr ça n’enlève absolument rien aux mérites de nos gars). Victoires contre Monaco et Rennes qui ont l’habitude de laisser des points en début de saison (Monaco à cause des barrages euro, Rennes car mercato tardif), Lyon à la fin de l’ère Boscz, Marseille qui commence à s’essouffler. Seul Lille est mal tombé, la semaine où l’on a appris le départ de F.G. Les trois derniers matches qui s’offrent à nous avant cette longue trêve sont une opportunité de valider ce calendrier très bien négocié par Lens, mais inversement, ne pas les valider sur le plan comptable serait un échec.
Oui Julien il y a du vrai dans tes propos … mais il faut nuancer : on a battu Lorient en pleine bourre, on a joué Ajaccio au pire moment (terrain impraticable et 1er match en L1 après la remontée pour eux), Nantes juste après une déroute ( c’est jamais bon) et Marseille (selon notamment son entraineur) a fait contre Lens son meilleur match de la saison …. donc nos victoire ne tiennent pas seulement à la méforme supposée de nos adversaires au moment où on les joue .