Arrivé au RC Lens alors qu’il n’avait pas joué durant ces 6 derniers mois avec Lorient, Walid Mesloub a pourtant vite apporté au sein de son nouvel effectif. Ses 2 premiers matches ont été plutôt probants, y compris au niveau de la forme physique affichée.
Le milieu a d’abord joué tout le match à Lorient (1-1, 24e journée de Ligue 2) avant d’être laissé au repos complet 3 jours après pour la venue de Troyes (1-0, 8e de finale de Coupe de France) puis de retrouver une place de titulaire samedi dernier lors du derby contre Valenciennes (1-1, 25e journée de Ligue 2). Le coach lensois Eric Sikora livre son regard sur ces débuts réussis et la gestion du joueur :
« Nous l’avons géré en Coupe de France en lui laissant une semaine de récupération. Même s’il a pas eu de temps de jeu à Lorient, il a quand même pu s’entrainer toute la semaine avec le groupe professionnel. Il a donc bénéficié d’une préparation au niveau des entraînements avec un groupe professionnel. Le seul petit bémol, c’est qu’il lui manque les matches. Tu as beau t’entrainer, physiquement tu ne vas pas puiser dans tes réserves. Mais quand tu vois le match a Lorient où il ne devait jouer qu’une heure, au final on le laisse parce que l’on voit que sur le plan technique, il peut nous ressortir les ballons, qu’il va peut-être moins courir, mais que c’est plus intelligent. Nous l’avons laissé 90 minutes, mais nous savions aussi qu’en l’alignant contre Troyes, il était mort face à Valenciennes ou alors il pouvait se péter. Le but est d’avoir un Walid Mesloub à 100% jusqu’au bout et nous allons continuer à la gérer comme ça. Ce n’est pas Jean-Ricner Bellegarde ou un Souleymane Diarra, qui eux peuvent enchainer les matches, même si nous faisons attention avec Jean-Ricner car avec la répétition des matches, il y a souvent eu des petits pépins musculaires. Walid Mesloub a 32 ans, ce qui n’est pas vieux, mais la combinaison avec le fait de ne pas avoir joué pendant 6 mois demande de faire attention. Walid n’a pas les jambes de Jean-Ricner ou de Souleymane pour récupérer les ballons, c’est moins athlétique que Djiman Koukou, mais il voit vite, joue juste et commet aussi des fautes utiles. C’est toujours important même si ce n’est pas beau à dire. Il a une vista. C’est aussi quelqu’un qui parle et fait passer les messages. »
Propos recueillis par Christophe Schaad