Ce mercredi, l’entente entre les dirigeants des clubs a pris un sévère coup de massue. Les élections du nouveau président de la LFP et du nouveau conseil d’administration ont dû être repoussées.

Comme à l’époque des discussions autour de la réforme des montées et descentes il y a un an, Première Ligue, le syndicat qui réunit 19 clubs présents en Ligue 1 la saison dernière sauf Guingamp, se déchire avec l’UCPF, le syndicat historique qui rassemble donc l’EAG, les clubs de Ligue 2 dont le RC Lens et les clubs professionnels de National. Dans un communiqué diffusé par Bernard Caiazzo, président de Saint-Etienne et de Première Ligue, le syndicat explique avoir « refusé » de participer au vote par « conviction que l’UCPF ne respecterait pas », un accord signé en avril. Un accord stipulant « qu’en échange d’une d’une garantie financière de 10 ans, (l’UCPF) voterait pour les candidats au Conseil d’administration désignés par les clubs de Ligue 1 ». Noël Le Graët, président de la FFF, évoque quant à lui une Ligue 1 déchirée en 2. Pour rappel, 14 présidents de l’élite postulent pour les 8 places qui leur sont allouées au sein du conseil d’administration.

(Source : L’Equipe)