Lensois.com profite de cette fin d’année pour revenir sur les affrontements marquants de cette année civile 2023. Un classement sera effectué pour les matches les plus décevants (Flop) et les rencontres les plus réussies (Top) des Sang et Or. Continuons la série des Tops avec notre numéro 3… La victoire 2-1 à Bollaert face à Séville lors de la 6e journée de Ligue des Champions.
Le match :
Le RC Lens et Séville s’affrontaient lors de la dernière journée de phase de groupe de la Ligue des Champions avec un seul objectif : accrocher la 3e place qualificative pour la Ligue Europa. Le contexte mettait les Sévillans dans l’obligation de gagner en dépit de nombreux absents (Lukebakio, Ocampos, Fernando, Lamela, Navas, Badé, Acuna…) quand les Lensois pouvaient se contenter d’un nul. Mais si les Sang et Or avaient annoncé leur intention de jouer pour gagner, c’est celle des Sévillans qui a pris le dessus en première période. Les Ibériques ont affiché une maîtrise quasi totale sur la première période, privant de ballon les joueurs de Franck Haise. Ces derniers se sont retrouvés dans l’incapacité quasi totale d’exploiter proprement les ballons à la récupération et d’entrer dans la surface de Dmitrovic. Pour autant, les occasions sévillanes ne se sont pas avérées bien nombreuses au moment de retourner au vestiaire. Une tête non cadrée de Sergio Ramos sur corner (5′), un coup franc indirect à l’angle des 6 mètres contré par la défense (7′) et surtout une grosse frappe d’Ivan Rakitic superbement détournée par Brice Samba (29′)… Voici tout ce qu’il y avait à se mettre sous la dent après 45 minutes.
On croit à la première occasion lensoise dès la reprise lorsque Neil El Aynaoui lance Elye Wahi en profondeur avant que ce dernier n’échoue dans un angle difficile face au portier sévillan, mais un hors-jeu est signalé. Cette situation donne tout de même le ton d’un début de seconde période durant lequel les Lensois arrivent à tenir le ballon plus haut. Mais l’animation reste trop brouillonne. Séville se montre plus dangereux à la 57′ avec une reprise de Pedrosa dans la surface qui vient s’écraser sur la barre de Samba. La délivrance va pourtant finir par arriver pour Lens. A l’heure de jeu, Wahi, parti en profondeur côté gauche, tente de servir dans l’axe Medina, qui perd l’équilibre dans la surface au duel avec son garde du corps. L’arbitre accorde un penalty que transforme Frankowski (62′, 1-0). Pour la première fois dans cette campagne de Ligue des Champions, Lens ouvre le score ! Une action sévillane achevée par une reprise écrasée dans l’axe d’En-Nesyri vient rappeler rapidement que le travail n’est pas encore terminé et qu’il faudra tenir. Arrive alors le grand ascenseur émotionnel du match : Sur un pénalty concédé par Medina pour une faute sur En Nesyri, Samba s’impose face à Ramos et réalise même un 2e arrêt dans la foulée. Mais la VAR demande à ce que le pénalty soit retiré, le gardien lensois se voyant reproché de s’être trop avancé. Cette fois, Ramos marque et remet les 2 équipes à égalité (1-1, 79′). Les esprits s’échauffent tout de suite après ce but alors que le buteur sévillan s’en sort plutôt bien en ne prenant qu’un jaune sur un mauvais geste sur Samba. Et l’attente est longue pour Lens qui doit tenir ce nul pour accrocher sa place en 16e de finale de la Ligue Europa, surtout quand 7 minutes de temps supplémentaire sont annoncées. Mais Fulgini délivre Bollaert avant le coup de sifflet final, au bout d’un contre victorieux (2-1, 96′). Le RC Lens tient bien sa qualification, le tout aux dépens du tenant du titre, vainqueur à 7 reprises d’une épreuve que le club nordiste jouera au printemps prochain !
