La LFP fait le bilan de l’assistance vidéo à l’arbitrage, pour sa 5e saison d’utilisation en Ligue 1. Une édition 2022-2023 durant laquelle elle aura encore suscité bien des polémiques encore une fois.
Rapportant les chiffres fournis par la direction nationale de l’arbitrage, elle avance tout de même un taux de 83% d’erreurs claires corrigées par la VAR sur 138 décisions terrain erronées. Une hausse de 8% par rapport à la saison précédente. Il y a eu 3,3 interventions de la VAR en moyenne par journée de Ligue 1. Là aussi, les chiffres sont à la hausse (2,6 en 2021-2022).
Des prises de décision un peu moins lentes
La direction nationale de l’arbitrage annonce par ailleurs une progression au niveau du temps de prise de décision lors du visionnage terrain (101 secondes contre 104 auparavant). A noter enfin que 19 buts ont été accordés par la VAR et 32 buts ont été annulés, dont 7 accordés « alors qu’il y avait clairement faute dans la phase offensive », ainsi que « 25 buts accordés à tort par les assistants alors qu’il y avait hors-jeu. »
Et Brest-Lens a ,je suppose,était cité comme match référence pour l’utilisation de la VAR….(humour).
19+32=51 décisions sur des buts validés ou annulés dont au moins 10 en faveur du QSG. On ajoute les non-interventions en défaveur de Lens ou lorsque M’Bappé frappe un joueur au sol avant de marquer le but vainqueur et on comprend rapidement que le point d’avance n’est pas lié au hasard. La VAR est bien plus efficace pour aider les QSG que les arbitres sur le terrain qui font déjà leur part du “boulot”