Cet été, le RC Lens s’est renseigné sur la situation d’Amine Adli, le jeune attaquant de Toulouse. Ce mardi, Damien Comolli, le président du TFC, a annoncé que le joueur ne jouerait plus jusqu’à fin août avec le club toulousain.

Refusant de prolonger avec son club formateur, le joueur aurait également refusé 2 grosses offres de 2 gros clubs européens. Face à cette situation, la situation s’est tendue entre les différentes parties pour en arriver à cette décision extrême. Le choix du dirigeant toulousain ne fut pas du goût de l’UNFP, le syndicat des footballeurs, qui a publié un communiqué dénonçant le comportement du TFC : « Toujours le même refrain. Au Toulouse Football Club, voilà que l’on n’hésite pas à dénigrer publiquement Amine Adli, « coupable » de vouloir poursuivre son contrat de travail avec le club de Haute-Garonne, alors que ce dernier veut l’obliger à être transféré. […] On l’a bien compris. Dans le cas d’Amine Adli, le problème n’est pas sportif, mais financier, à moins d’apprendre que le dernier Trophée UNFP du meilleur joueur de Ligue 2 n’entre plus dans les plans sportifs du TFC… Pour l’UNFP, Amine Adli est donc totalement dans son droit et s’il doit quitter demain le TFC, ce sera parce qu’il l’aura décidé et qu’il aura choisi son nouveau club. L’UNFP demande donc que l’attaquant soit dès maintenant remis à la disposition de son entraîneur, qui jugera, sur des critères sportifs et uniquement ceux-là, de le faire disputer ou pas les prochaines rencontres de Ligue 2, sans avoir à attendre le 1er septembre 2021. L’UNFP est prête à se rapprocher du club et du joueur afin de trouver, dans les meilleurs délais, une solution qui permette de préserver les intérêts sportifs du club et qui n’entrave pas la belle carrière naissante d’un joueur couronné par ses pairs, il y a trois mois à peine. »