C’est à huis clos que Nantes doit accueillir le RC Lens le mercredi 1er mars en quart de finale de la Coupe de France. Une sanction qui résulte d’un usage massif de fumigènes par ses supporters lors de la finale de la saison dernière. Les Nantais n’avaient toujours pas joué à domicile dans la compétition depuis…

Président de Nantes, Waldemar Kita fait des pieds et des mains pour que la rencontre puisse se jouer en public. Il a ainsi proposé que la Beaujoire puisse accueillir les spectateurs et que la recette soit reversée au football amateur. Une requête qui aurait peu de chances d’aboutir, selon le discours tenu au sein de la FFF parvenues à Ouest France.

Les Tigers regrettent que Nantes ne puisse pas accueillir le match en public.

La FFF indiquait dans un premier temps ne pas avoir reçu de demande écrite, précisant par ailleurs que les Canaris n’ont pas dénoncé cette sanction au moment où elle est tombée et qu’elle est donc devenue définitive. « Nantes aurait quand même pu s’en préoccuper avant. Et on ne peut pas faire n’importe quoi ! Et si on accepte la proposition du FCN, Lens peut très bien faire appel derrière. Il n’y a pas que Nantes dans l’histoire », a-t-on ainsi soufflé à la FFF auprès de Ouest-France, même si du côté du RC Lens, on a regretté également que ce match ne se joue pas en public lors de la semaine écoulée. Par ailleurs, les Red Tigers, groupe ultra de supporters lensois, a publié un communiqué pour dénoncer à la fois l’horaire du match, incompatible avec les possibilités de bons nombres de passionnés de football en pleine semaine, ainsi que ce huis clos et la sanction collective qui se cache derrière (voir ci-dessous).