Arrivé à l’été 2021 au RC Lens, Jonathan Clauss s’est retrouvé face à un dilemme. Celui du choix de son numéro de maillot chez les Sang et Or.

Un choix qui a entraîné une petite confrontation amicale avec son coéquipier Corentin Jean, arrivé en juin 2019 et qui portait le numéro tant convoité par le piston artésien. Dans les colonnes du site de la Ligue 1, Jonathan Clauss explique son choix vers le 11 :

« C’est un peu par hasard que je me retrouve avec le 11, c’est la première fois de ma carrière. Au départ, je voulais le 25, comme mon jour de naissance, c’est mon numéro porte-bonheur. A la fin de ma deuxième saison à Bielefeld, lorsque Lens m’a contacté, j’ai dit aux dirigeants que je n’étais pas quelqu’un d’exigeant, que je n’allais pas les saoûler et négocier mon contrat pendant deux mois… Mais je leur dis que je veux le 25. Dans ma tête, si je ne l’avais pas, j’étais foutu ! Les dirigeants me disent de ne pas m’inquiéter, qu’ils vont pouvoir me le donner. Mais lorsque j’entre dans le vestiaire pour la première fois, je vois Corentin Jean avec le 25… Je me dis qu’il faut que je le travaille au corps. Je lui envoie un message pour lui demander s’il compte garder le numéro, je lui explique que c’est mon numéro fétiche mais il me répond qu’il ne compte pas changer car ça s’était bien passé pour lui avec le 25 la saison précédente. Là, je me suis dit : “Mais comment je vais faire…” Et au bout d’un moment, j’ai décidé d’arrêter de bloquer sur cette histoire de numéro… Le 11 était libre et ça collait bien avec le poste de piston… Et là, les gens commencent à me dire que c’est le numéro des légendes du RC Lens : Tony Vairelles, El-Hadji Diouf, Roger Boli… Il m’était arrivé exactement la même histoire à Bielefeld, quand j’avais dû me rabattre sur le 23 ! On ne voulait pas me laisser tranquille ! Mais je ne considère pas que le 11 est lourd à porter, je cherche juste un numéro qui ait un peu de style ! »

(Crédit photo : rclens.fr)