Formé au RC Lens, Raphaël Varane a soulevé la Coupe du Monde ce dimanche à Moscou. Ce sacre confirme l’excellente saison de l’ancien Lensois, vainqueur également de la Ligue des Champions.

Un rêve éveillé pour le défenseur du Real Madrid. Désormais, il va bénéficier de quelques jours de vacances avant de reprendre le chemin de l’entraînement. Désormais Champion du monde, Raphaël Varane concède avoir du mal à réaliser : « Avant la finale, quand j’ai parlé au groupe, j’ai dit : « Les gars, on va faire quelque chose d’historique, d’énorme, qui va nous lier à vie. » Je pensais dire ça en sachant ce que je disais mais en fait, pas du tout (rires). Quand on est arrivés en France, on a vu ce qui s’est passé et on était tous choqués (rires). Ce n’est pas possible, sans le vivre, de comprendre ce que c’est. Quand on était dans le car, on avait l’impression d’avoir arrêté le pays. C’est extraordinaire. On a vu de la folie, quoi. J’ai déjà célébré des titres en Espagne mais ce qu’on a vécu là à Paris, je n’ai jamais vu un truc comme cela. C’est comme si c’était une perfusion de bonheur directement dans les veines (énorme sourire). »

Interrogé sur sa montée en puissance pendant la compétition, l’ex-Sang et Or reconnaît avoir réalisé un grand tournoi : « C’est ma plus belle compétition. J’ai réussi à faire sous le maillot bleu ce que je fais depuis quelques années à Madrid. […] Non, je suis content de pouvoir exprimer mes qualités pleinement, avec mon style de jeu, ma personnalité, ma façon d’être, me montrer tel que je suis. J’arrive à un point où, dans chaque domaine, j’arrive à passer des caps importants. […] Parfois, on me demandait de jouer comme Ramos, de jouer comme un autre, d’être plus agressif, d’être plus ceci, plus cela. Alors que j’ai mon style de jeu, ça ne m’a trop mal réussi jusqu’à présent (sourires). On a trop voulu me changer. C’est une fierté sur cette Coupe du monde, on m’a, entre guillemets, accepté comme je suis. On ne peut pas me demander d’être un autre. »

(Source : L’Equipe)