Nommé capitaine du RC Lens en début de saison par Philippe Montanier, Steven Fortes s’est retrouvé sur le côté pendant 4 mois suite à une blessure au niveau du ménisque. C’est le milieu Guillaume Gillet qui a pris la relève pendant tout ce temps.

De retour à la compétition samedi en cours de seconde période lors de la venue de Clermont (1-1, 21e journée de Ligue 2), le défenseur va-t-il retrouver ce brassard suite à cette longue absence ? Il semble en tout cas y tenir, attachant une forte valeur à cette marque de confiance qui lui a été faite l’été dernier. Interrogé sur le devenir du capitanat, il commente : « C’est forcément une chose à laquelle je tiens car c’est une reconnaissance de la part du staff et du coach de m’avoir fait confiance pour ce rôle. Quand le capitaine est blessé, il faut forcément que quelqu’un porte le brassard. Guillaume l’a très bien fait pendant cette période, maintenant je n’en ai pas discuté avec le coach et Guillaume mais s’il m’a nommé en début de saison, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le brassard quand je reviendrai en tant que titulaire. »

Puisqu’ils n’en ont pas encore parlé entré eux, c’est sans surprise que son entraîneur ne livre pas de réponse catégorique sur celui qui portera le brassard à l’avenir, d’autant plus que quand on dispose d’autant de cadres et qu’il y a un match difficile à venir au Havre, il ne s’agit pas de la première chose à régler pour un coach : « Un Jean-Louis Leca mériterait aussi, mais moi je suis partisan de ne pas mettre les gardiens, j’aime bien quand les capitaines sont au cœur du jeu. On a bien défini en début de saison que l’on 4 ou 5 capitaines, d’ailleurs Yannick Cahuzac l’a été samedi contre Clermont (ndlr : Guillaume Gillet, capitaine depuis l’absence de Steven Fortes, était sur le banc). Après que certains y soient plus sensibles que d’autre, je n’en doute pas. Est-ce que j’en tiens compte, non. Pour l’instant je n’y ai même pas pensé, ce n’est pas une préoccupation, mais seuls les titulaires pourront y postuler. » En attendant d’en savoir peut-être plus à l’occasion de Le Havre-Lens vendredi, le technicien se réjouit surtout de l’état de forme de son défenseur, dont le retour en Ligue 2 a été précipité du fait de l’absence d’Aleksandar Radovanovic puis de la sortie sur blessure de Jonathan Gradit contre Clermont : « Si je l’ai mis sur le banc, c’est que je le sentais apte. On avait connu le même cas la saison dernière avec Jean-Kévin Duverne, qui avait déjà fait un match avant avec la réserve mais qui n’était pas encore vraiment prêt mais qui avait dû entrer contre Béziers (3-0, 23e journée de Ligue 2). Les données à l’entraînement montraient que Steven était prêt à jouer 90 minutes. A l’entraînement, il donnait l’impression d’être revenu comme s’il n’était jamais parti. On avait donc ces assurances là. Après c’est plus une question psychologique de son côté, mais les oppositions que l’on peut faire entre nous peuvent valoir peut-être largement un match de National 2. Je n’étais pas inquiet avec Steven. »

Propos recueillis par Christophe Schaad