Le RC Lens a encore connu une semaine agitée. Plus particulièrement l’ailier Abdellah Zoubir ainsi que les milieux Abdelrafik Gérard et Souleymane Diarra.

Ils se sont retrouvés dans l’actualité des faits divers après avoir été accusé par Guillaume Kaznowski, conseiller municipal et régional liévinois Les Patriotes de violences après le match de lundi à Bollaert contre Bourg-en-Bresse (0-1, 29e journée de Ligue 2). Une affaire qui semble plutôt aller dans le sens de leur défense après enquête. Leur entraîneur Eric Sikora a indiqué que malgré ces remous, il les sentait tous les 3 aptes à tenir une place dans le groupe ou sur le terrain samedi à Reims (30e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). Le technicien a au passage regretté que la couverture de cet épisode dans les médias ait été selon lui plus active lorsque les accusations ont été portées contre ses joueurs que lorsqu’il a été révélé qu’ils n’étaient pas fautifs :

« Les joueurs ne sont peut-être pas irréprochables à certains moments, mais parfois, il faut aussi remettre en place et dire que les joueurs ne sont pas fautifs sur cette altercation. Mais je ne vois rien. C’est 2 poids, 2 mesures. Les 3 joueurs concernés, je ne les vois pas touchés. Je ne vais pas les écarter et ils pourraient être dans le groupe ou démarrer. Ce que je sais c’est qu’il n’y a pas eu de violence. Ce qui est marrant dans ces choses là, c’est que ce sont toujours les joueurs qui commencent. Mais dans un contexte d’un match difficile avec une ambiance délétère, les joueurs sortent et vont eux aller vers les gens et commencer à insulter, frapper ? De temps en temps il faut aussi se mettre à la place du joueur. Peut-être qu’il y a eu une réponse verbale, je n’en sais rien mais il y a eu une instruction et on va attendre. Moi ce qui m’importe c’est que ces mecs se préparent pour être bien samedi. »

Propos recueillis par Christophe Schaad