Au fil des années, la licence vidéoludique « Football Manager », simulation de management de clubs de football, s’est forgée une solide réputation parmi les amateurs de ballon rond. Il s’est même parfois frayé un chemin jusqu’aux clubs.
La base de données du jeu a ainsi été utilisée dans le cadre de certains recrutements. A Nice, l’ancien recruteur Jonathan Beilin avait ainsi révélé avoir repéré Fabian Monzon et Nemenja Pejcinovic par l’intermédiaire du jeu, ce qui l’avait incité à voir les joueurs de lui-même sur le terrain. Ses révélations avaient été mal perçues chez les Aiglons, inquiets pour leur image. Le RC Lens se prête-t-il au jeu à ce point ? Non, selon le site Jeuxvideo.com qui a sondé plusieurs clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, dont le Racing où l’on a répondu par la négative, comme dans les autres clubs, quand ils ont souhaité répondre à la question.
La base de données de Football Manager concernent des centaines de milliers de joueurs, entraîneurs ou dirigeants et se met à jour grâce à un ensemble d’un millier d’observateurs à travers le monde. 60 à 70 recruteurs travaillent pour le studio Sports Interactive afin de ramener diverses statistiques.
ça peut être intéressant pour découvrir des joueurs à moindre frais, mais ça ne remplace pas une observation et un réseau de recrutement.
Tottenham l’utilise, ainsi que d’autres clubs anglais.
Je me suis déjà posé la question mais ça pourrait être une bonne base pour évaluer les joueurs d’une année sur l’autre s’ils gardent la même méthodologie et une certaine objectivité, à l’heure ou l’on parle de l’estimation de la valeur d’un joueur, ce genre de base de données permettrait d’être au plus proche de la réalité en mettant les joueurs sur des bases communes.