Lourdement défait à domicile dimanche dernier contre Auxerre (0-4), le Racing Club de Lens se déplace à Lyon, aujourd’hui, pour le compte de la 32e journée (à 17h15, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports). Si les trois derniers matchs de championnat vont se jouer sans enjeu au classement pour le RC Lens, il y en a un qui est tout trouvé : laver l’affront de la semaine dernière.

C’est décidément une saison pas comme les autres. Celle qui vous fait vieillir de cinq ans en une année tant il y a eu de rebondissements. Après les joies, les peurs, place au calme plat. Celui d’une fin de saison sans enjeu, sans piment, sans objectif concret alors qu’il reste trois matchs à jouer – à Lyon, à Toulouse et Monaco –. Pourtant, dans le Rhône, il y a un enjeu tout trouvé pour les joueurs de Will Still : laver l’humiliation vécue à Bollaert contre Auxerre. Une défaite qui avait été d’ailleurs vécu comme une honte pour Jonathan Gradit.

Garder Brest à distance

Ensuite, le Racing peut tout de même regarder le classement et se fixer cette huitième place comme le révélait Adrien Thomasson, vendredi, : « On doit finir le plus haut possible. Là on est huitième, pour moi l’objectif au soir du 17 mai c’est d’être huitième, après on sait qu’un gros match nous attend dimanche contre un adversaire très fort. » D’ailleurs, prendre des points au Groupama Stadium serait judicieux puisque, dans le rétroviseur, le Stade Brestois talonne le RCL d’un point et que les Brestois accueillent Montpellier, lanterne rouge et relégué en Ligue 2.

Conscient de ce déplacement périlleux – 16 buts marqués par Lyon en quatre matchs pendant avril –, le milieu de terrain ne boude pas son plaisir de jouer un tel adversaire. « C’est vraiment une équipe qui me plaît sur tous les compartiments du jeu, on sait très bien que ça va être une opposition de force qui va nous être proposée par les Lyonnais. Mais à nous d’y répondre, ça va être aussi un bon match à jouer, parce qu’il ne faut pas oublier que c’est une chance de jouer ce genre de match, de jouer en Ligue 1, de pouvoir rivaliser avec ce genre d’adversaire », poursuit-il.

Et puis, il y a un dernier objectif : celui de l’homme, celui du compétiteur. « Encore une fois il faut être compétitif, il faut être compétiteur, dans n’importe quelle situation, dans n’importe quelle saison il y a toujours des objectifs qui sont réalisés ou non, mais en fin de saison il faut ne pas avoir de regrets, et sur les trois derniers matchs, ça va être l’objectif », ponctue Adrien Thomasson. Finalement, ce voyage chez les Gones a plusieurs objectifs.