La commotion cérébrale parait survenir de plus en plus fréquemment dans le football. Un sujet pris au sérieux par la FFF.

Jean-François Chermann, neurologique spécialiste des commotions cérébrales et médecin référent sur le sujet pour des fédérations mais aussi des clubs de football et de rugby, confirme qu’il ne faut pas le prendre de haut. Il a notamment fait des tests par le passé auprès du RC Lens :

« Je réalise des tests de présaison en rugby et j’ai proposé d’en faire en football il y a quelques saisons. J’ai ainsi pu en effectuer au Racing Club de Lens et avec les filles du PSG. Je me suis alors aperçu que 30% d’entre eux ont déjà eu une commotion, ils sont 10% à en avoir fait 2. C’est bien moins qu’au rugby où on est à 45% pour une commotion, 30% pour 2 et 20% pour 3 et plus. Je suis les rugbymen du Stade Français et du Racing (ainsi que le PSG et Monaco en football), rien que chez les pros, on est à une dizaine pour chaque club par saison environ. »

Une commotion cérébrale est une altération des fonctions neurologiques après un choc transmis au cerveau. Les effets les plus fréquents sont des troubles de l’équilibre, l’amnésie ou des troubles visuels. Ce n’est pas dangereux « quand la prise en charge est bonne, c’est-à-dire sortie immédiate et repos », commente le médecin.

(Source : L’Equipe)