Le RC Lens présentait Frédéric Duplus ce jeudi midi. L’arrière droit a signé pour 2 années plus une en option en provenance d’Anvers. Le joueur se trouvait en contact depuis plusieurs semaines avec le Racing et les contre-performances ne l’ont pas refroidi.

Lensois.com : Frédéric Duplus, comment s’est déroulée votre arrivée au RC Lens ?
Je suis content d’être arrivé au RC Lens. Cela faisait un petit moment que nous en parlions avec les gens du club. Cela s’est fait au dernier moment, mais cela s’est fait quand même et j’en suis ravi. La première semaine s’est bien passée. Je suis tombé sur des gens super agréables, gentils et accueillants. Ils ont voulu me faire chanter dès mon arrivée mais on va attendre une semaine ou 2 ! Le projet et une situation familiale idéale pour moi m’ont fait venir. Pour aller en Ligue 2, c’était uniquement le RC Lens.

Les résultats ne vous ont-ils pas fait peur ?
Non. Je suivais les résultats décevants car il est question de ma venue depuis le début de la saison. C’est triste et inquiétant mais ça ne m’a pas empêché de venir. Ce n’est pas ce qu’on attendait pour le RC Lens. Maintenant, nous sommes conscients du faux pas et nous allons tout faire pour y remédier. Cela ne me met pas de pression en plus. C’est un challenge et je suis une personne qui relève les défis, ça ne me fait pas peur.

« Nous savons où nous mettons les pieds »

L’objectif a quand même changé depuis vos premiers contacts avec le RC Lens. Il est difficile de parler de montée en Ligue 1 aujourd’hui…
Nous savons où nous mettons les pieds. A mon arrivée, je savais très bien. L’objectif est de remonter la pente. L’objectif n’est plus le même mais nous n’allons pas baisser les bras et enfiler le bleu de chauffe. Il y a une grosse pente à remonter. Ce serait prétentieux de parler de la montée en Ligue 1. Nous allons parler de redorer le blason, de faire beaucoup mieux.

Dans quel état d’esprit avez-vous trouvé le vestiaire à votre arrivée ?
Nous savons faire la part des choses. Ils m’ont bien accueilli, ils n’ont pas paru tristes, mais c’est vrai que sportivement, la situation est inquiétante et tout le monde en est conscient. Nous travaillons de plus en plus. Nous nous réfugions dans le travail, il n’y a pas d’autres recettes. Ce n’est pas la joie mais entre nous, nous gardons une ambiance correcte car il ne faut pas que ça joue dans les têtes, dans la façon d’être les uns envers les autres puis sur le terrain, nous nous réfugions dans le travail.

Propos recueillis par Christophe Schaad