Arrivé au RC Lens l’été dernier en provenance du club bosnien de Zeljeznicar, Ivan Lendric vit une saison difficile et peine à s’imposer. Lundi, à Quevilly-Rouen (1-2, 26e journée de Ligue 2), il a connu sa première titularisation depuis son triplé lors d’une victoire 5-0 à Bollaert au 7e tour de la Coupe de France contre Noeux-les-Mines. Quant à sa dernière titularisation en championnat, elle remontait au mois d’août et une défaite 2-0 à Orléans (5e journée de Ligue 2). Buteur en Normandie, il aura peut-être son mot à dire sur la 2e partie de saison. Lui y croit et c’est d’ailleurs pour ça qu’il n’a pas changé d’air cet hiver.

Lensois.com : Ivan Lendric, quel est votre sentiment après cette victoire 2-1 à Quevilly-Rouen marquée par votre retour dans le onze de départ pour la première fois depuis novembre et un but de votre part ?
Je me sens bien. Vous connaissez ma situation. Je n’ai pas joué pendant longtemps. Il était important pour moi de jouer et de marquer. Tout va bien quand nous gagnons. L’important, c’est d’abord l’équipe. Si je marque mais que nous perdons, ce n’est pas positif. Je préfère que l’équipe joue bien, qu’elle gagne et si je marque, c’est un plus.

Pourquoi être resté au RC Lens cet hiver alors que vous n’aviez plus du tout de temps de jeu ?
Parce que je crois en moi et je sais que je peux jouer ici. J’ai eu des offres pour partir du RC Lens. De bonnes offres d’ailleurs, pour moi comme pour ma famille. Mais je ne voulais pas changer de club après seulement 6 mois car je sais que je peux jouer ici. Ensuite, il faut saisir sa chance dès qu’elle se présente.

« Pas une saison facile »

Comment vivez-vous la saison décevante du RC Lens ?
Ce n’est pas facile. Quand je suis arrivé ici, tout le monde parlait de la montée en Ligue 1 après l’avoir manquée de peu la saison dernière. Mais ensuite, nous avons dû nous tourner vers l’objectif du maintien en Ligue 2. Ce n’est pas une bonne saison mais je pense que le mieux que nous puissions faire est de penser au futur, d’essayer de bien jouer en obtenant des victoires.

Vous ne vous exprimez pas en français. Comment vous en sortez-vous au niveau de la communication ?
Cela se passe bien à ce niveau. Je prends d’ailleurs des cours de français. Sur le terrain, je comprends bien les autres joueurs. De plus, il y a plusieurs joueurs au sein du groupe qui parlent anglais. Nous arrivons à nous comprendre.

Propos recueillis par Christophe Schaad