Rencontré après la victoire de son équipe de Sedan sur le terrain de la réserve du RC Lens ce samedi (2-3, 14e journée du groupe C de National 2), John Utaka, 36 ans, a été marqué par ses années en Sang et Or de 2002 à 2005. L’ancien international nigérian suit toujours attentivement le parcours du club.

Lensois.com : John Utaka, vous évoluez désormais à Sedan en National 2. Comment se déroule cette aventure ?
Cela se passe très bien. Nous sommes premiers du championnat désormais. Il faut continuer à gagner, c’est le plus important. Je me sens bien ici. C’est une bonne équipe, avec de bons joueurs. Cela fait plaisir de jouer dans ce groupe. J’ai encore des années devant moi pour jouer !

Vous venez de battre la réserve du RC Lens à Avion (2-3). Les supporters lensois vous ont plusieurs fois sollicité. Même si ce n’est pas à Bollaert, contre l’équipe professionnelle, cela reste-t-il particulier de venir ici ?
Oui car à chaque fois que je reviens à Lens, que je joue contre ce club, cela ravive toujours de bons souvenirs, de belles époques. Cela me ramène à la Ligue des Champions, aux belles équipes que nous avons eues. Cela fait plaisir de voir que les supporters ne m’ont pas oublié. J’ai toujours aimé les supporters lensois et je n’ai jamais oublié mes années au club.

« Je regarde toujours les résultats du RC Lens et je pense que ça va aller »

Vous devez avoir des souvenirs que vous gardez plus en mémoire que d’autres…
Honnêtement, je n’aime pas parler de mon cas personnel, je retiens donc plutôt des moments collectifs. Mais forcément, il y a des matches comme ceux gagnés en Ligue des Champions à l’image du 2-1 à Bollaert contre l’AC Milan en 2002-2003, le fait d’avoir accroché le Bayern Munich… Nous avons réalisé de beaux matches ensemble à Lens.

Gardez-vous un œil sur la situation du RC Lens ?
Oui, je regarde toujours les résultats du club. Je pense que ça va aller. Dans le football, il y a des hauts et des bas. Il faut comprendre qu’il y a des fois où cela marche moins bien qu’on ne le voudrait. Le tout est de conserver le bon état d’esprit pour progresser. Il n’y a pas de magie dans le football. Tout passe par le travail et j’espère qu’un jour, ils arriveront à remonter.

Propos recueillis par Christophe Schaad