Après son nul 0-0 à Bollaert contre Metz (24e journée de Ligue 2), le RC Lens occupe toujours la 5e place, à 3 points du 4e, le Paris FC, et à 4 longueurs du 3e, Lorient. C’est donc avec une vraie nécessité de l’emporter que les Lensois se rendront à Sochaux dimanche dans le cadre de la 25e journée de Ligue 2 (13h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). L’entraîneur Philippe Montanier fait le point sur les forces et faiblesses du moment de son équipe.

Lensois.com : Philippe Montanier, dans votre situation la victoire parait d’autant plus nécessaire à Sochaux pour rester accroché au bon wagon. Quel est votre sentiment ?
Nous savons que nous avons perdu beaucoup de points sur ce genre de match. Nous devons être dans la même continuité que face à Nancy (2-1, 21e journée de Ligue 2) et Béziers (3-0, 23e journée de Ligue 2), avec la volonté de fournir de gros matches contre des équipes qui sont dans la seconde partie du classement mais qui jouent pour leur survie. La difficulté est donc présente. Les rencontres sont toujours difficiles mais nous devons parvenir à engranger des points. L’obligation de gagner ne veut rien dire mais il s’agit tout du moins d’avoir l’obligation de tout mettre en oeuvre pour l’emporter. Il faut mettre les bons ingrédients. Ensuite, ça nous place sur de bonnes bases.

Comment retrouver l’efficacité offensive qui vous a fuit contre Metz ?
Il y a des matches sur lesquels ça rigole plus que d’autres. On le voit sur le premier but de Guillaume Gillet contre Béziers. Ce qui est intéressant offensivement c’est que nous avons des situations. Il faut maintenant progresser dans l’efficacité. Contre Metz, ce fut moins efficace, mais nous l’avons été contre Béziers et même contre Troyes (1-0, 22e journée de Ligue 2). Dans l’Aube, le gardien fait 2 ou 3 arrêts puis il y a une frappe contrée de la main… Nous sommes sur le bon chemin mais il ne faut pas s’en éloigner dans la spontanéité offensive.

« Une solidité défensive à cultiver tous les jours »

Vous semblez en revanche avoir retrouvé toute votre efficacité défensivement…
Je dirais même de l’agressivité dans le bon sens du terme. On arrive, ce qui faisait notre force auparavant, à mettre une bonne pression sur le porteur du ballon, à faire en sorte que ce soit difficile pour l’adversaire d’évoluer. Même Metz, une équipe de référence, n’a eu que très peu d’occasions. C’est notre base et si nous n’avons pas ça, nous nous mettons en danger, pour monter d’un cran il faut maintenant être plus efficace offensivement.

Vous restez du coup sur 2 matches sans prendre de but, avec une vraie solidité. C’est de nature à vous rassurer ?
Nous avions besoin de retrouver cette assise. Elle n’a pas été récompensée à Troyes où l’on ne concède pas une seule occasion hormis le but hors-jeu. Au Red Star (1-0, 20e journée de Ligue 2), on concède un seul tir cadré. Là, nous sommes solides défensivement et nous ne prenons pas de but avec 2 clean-sheets. Rester costaud, cela donne de la force, l’équipe sait qu’elle peut s’appuyer sur une solidité défensive mais c’est à cultiver tous les jours car le moindre relâchement est payé cash.

Propos recueillis par Christophe Schaad