Yannick Cahuzac a été l’un des premiers à accepter de rejoindre le RC Lens lors de cette intersaison. L’expérimenté milieu de 34 ans, qui arrivait en fin de bail à Toulouse qui souhaitait toutefois le conserver, espère vivre une accession avec un club aussi populaire que le Racing alors que la fin de sa carrière approche. Reconnu pour son tempérament de gagneur, il compte bien s’investir à 100%.
Lensois.com : Yannick Cahuzac, quelles sont vos premières impressions à l’occasion de cette première semaine au RC Lens ?
Elles sont très bonnes. Cela se passe très bien, avec une bonne intégration. J’ai la chance de connaitre déjà pas mal de monde dans ce club. J’ai côtoyé Jean-Louis Leca, Steven Fortes, Clément Michelin, Mickaël Debève, j’ai joué aussi avec Guillaume Gillet ou encore El-Hadji Ba… Cela facilite les choses.

Vous aviez la possibilité de rester à Toulouse, en Ligue 1. Qu’est-ce qui vous a motivé à signer au RC Lens, en Ligue 2 ?
C’est vrai que j’étais bien à Toulouse, mais le RC Lens est quand même un club à part, avec une grande ferveur. Quand on m’a exposé le projet, ça m’a beaucoup attiré. J’ai eu un temps de réflexion puis j’ai basculé sur ce projet car il était vraiment attractif. Voir toute cette ferveur m’attire beaucoup. Ce n’est pas la Ligue 2 qui m’a fait venir, plutôt l’ambition de retrouver l’élite avec un club comme ça. Voir le RC Lens en Ligue 2, c’est une anomalie. J’avais envie de relever le défi. Je suis plutôt dans mes dernières années de carrière et ce challenge me faisait envie.
Toulouse est revenu à la charge avec une proposition de prolongation de 2 années, mais vous êtes resté sur votre parole donnée au RC Lens. N’avez-vous pas douté ?
C’est vrai mais je n’ai pas cogité pour autant. A partir du moment où j’avais basculé sur le fait de rejoindre le RC Lens, pour moi, c’était acté. Honnêtement, il n’y a pas eu de doute face à cette situation.

« J’ai vraiment envie de vivre quelque chose de grand ici »
Qu’est-ce qui rend le RC Lens si particulier à vos yeux ?
L’entraînement public était assez impressionnant. Je n’avais pas l’habitude de voir autant de ferveur pour un entraînement. Bien sûr, ça fait chaud au coeur et ça promet pour la suite. Je ne viens pas forcément de grands clubs. Bastia est mon club de coeur, après j’ai joué à Toulouse… En venant à la Gaillette, voir d’aussi bonnes structures m’a impressionné et je connais aussi Bollaert. Ces facteurs font que c’est un club à part avec une ferveur que l’on retrouve peu en France. Elle peut inhiber certains joueurs, en transcender d’autres. Moi, ça me plait plus qu’autre chose.
Vous êtes un joueur d’expérience et de caractère. Vous a-t-on déjà demandé d’endosser un rôle de leader ?
On ne m’a pas demandé d’avoir un rôle particulier. Je vais juste être moi-même et tout donner pour ce club, mes coéquipiers. Le collectif prime avant tout. Ce sont les valeurs qui me caractérisent. J’ai vraiment envie de vivre quelque chose de grand ici, avec une montée en Ligue 1. Pour le terrain, nous n’avons pas discuté de mon positionnement.

On sait que vous accordez beaucoup de valeur à ce que vous avez vécu à Bastia. Pensez-vous pouvoir retrouver la même chose humainement au RC Lens ?
Je pense. Cela ne fait que quelques jours que je suis là mais ça semble être un club très familial au sein duquel tout le monde se côtoie, est assez proche. Je pense pouvoir retrouver ce côté familial qu’il y avait en Corse.
Propos recueillis par Christophe Schaad