10 ans après, Bollaert a enfin retrouvé un match de Ligue 1 dans sa configuration pleine lors de la réception de Saint-Etienne dimanche (2-2, 2e journée de Ligue 1). Avec plus de 35 000 personnes présentes, Bollaert a de nouveau montré sa passion débordante pour le RC Lens.
Interrogé sur cette ambiance impressionnante face aux Verts, le gardien lensois Jean-Louis Leca a évoqué la réaction de certains de ses coéquipiers qui vivaient leur première à Bollaert dans cette configuration : « J’ai vu dans leurs yeux ce que j’avais vécu moi il y a quelques années. Beaucoup de joueurs disaient : « C’est incroyable ». J’avais une interrogation, si cela pouvait nous inhiber puis finalement j’ai trouvé que cela était génial. Il ne manquait qu’un but de plus pour que ce soit une soirée parfaite. Je suis persuadé que les supporters, le club etc… nous sommes sur la bonne voie et qu’on fera de bonnes choses. »
Alors que les abonnements se portent bien, les joueurs lensois peuvent s’attendre à un soutien important et sans faille durant l’ensemble de la saison. Un gros plus selon le portier artésien : « C’est exceptionnel. Quand on est joueur et que l’on a la chance de jouer tous les 15 jours devant un tel public, c’est fantastique. J’ai toujours été admiratif des clubs populaires et d’avoir envie d’évoluer dans de tels clubs. Je pense au RCL, Strasbourg, Saint-Etienne. Le fait d’avoir la chance de faire partie de cette famille-là, d’être porté dans la difficulté pour aller chercher un résultat, c’est un supplément d’âme. Lors d’un match, on doit vite switcher pour être concentré sur le match. Après, quand on sort du match, que l’on prend du recul en revoyant les images de la partie, on se dit qu’on appartient au peuple Sang et Or. C’est une fierté de pouvoir communier comme ça. J’espère qu’on continuera les bonnes choses que l’on fait car ce sont des gens qui n’avaient plus vécu un match de L1 à Bollaert. La saison dernière, on a réalisé une bonne saison mais ils auraient aimé et on auraient aimé la vivre avec eux. »
Propos recueillis par Mickaël Nys