Attaquant du RC Lens, Kévin Fortuné apparait souvent comme le trublion du groupe, toujours le sourire. Pourtant, rien n’a été facile pour lui.

Révélé tardivement au plus haut niveau, il a dû trouver sa voie après avoir grandi dans les quartiers difficiles de Garges-Sarcelles, en Ile-de-France. « Là-bas, c’est soit tu tombes et tu as de mauvaises fréquentations, soit tu fais face et tu montres que tu peux réussir », raconte-t-il. Cet été, il a eu la douleur de perdre sa fille Giulia-Rose, dont le visage est tatoué sur sa peau. Mais dans l’adversité, il a toujours trouvé la force de se remettre en selle. Il commente :

« Dans la douleur, dans les moments difficiles, je ne montre pas ma souffrance. J’ai toujours le sourire. Quand vous rencontrez quelqu’un qui ne va pas bien, vous allez lui transmettre votre bonne humeur. C’est bénéfique ! Je suis un bon vivant. J’aime rigoler, charrier, me faire charrier… Quand je n’ai pas entraînement le dimanche matin, je vais à l’église. Je prie souvent et, avant les matches, je demande au bon Dieu de m’aider. La religion m’a toujours apporté. »

(Source : Site officiel du RC Lens)