Ce dimanche, à l’occasion de la réception de Nice (31e journée de Ligue 1, 17h05, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport), le RC Lens jouera pour la 4e fois à guichets fermés à Bollaert et pour la 8e fois de la saison. Une question semble se poser de plus en plus : le public lensois, en Ligue 1, n’est-il pas un peu à l’étroit dans un stade dont la capacité a de plus légèrement baissé suite aux travaux pour l’Euro 2016 ?

Avant la crise sanitaire, il était question d’accroitre la jauge en Marek. Passée en configuration debout, celle-ci est pour l’instant limitée au nombre de sièges qu’il y avait auparavant dans la tribune (environ 4 200). Le dossier n’a pas été abandonné. « C’est toujours une agréable surprise car on était partis sur un moyenne de 33 000 personnes. On travaille désormais sur une augmentation de la jauge en tribune Marek dans le respect des contraintes de sécurité. Et d’approcher le remplissage à 40 000 au total », confie ainsi pour L’Equipe le directeur général Arnaud Pouille. On se souvient d’ailleurs qu’à l’issue de la décevante saison 2000-2001, le RC Lens avait atteint une affluence moyenne record de 39 520 spectateurs. Certes, il s’agissait d’une saison consécutive à des années très fastes avec un titre de champion en 1998, une Coupe de la Ligue en 1999 et une demi-finale européenne en 2000, mais aussi d’une époque où les stades se remplissaient encore moins facilement en France et surtout où l’enceinte de Bollaert étaient bien moins confortable. Un chiffre qui n’est plus atteignable aujourd’hui alors que le stade est passé d’une capacité de plus de 40 000 places à un peu plus de 38 000 (ce qui comprend l’espace réservé aux visiteurs, des places libres pour la sécurité…) suite aux aménagements effectués pour l’Euro 2016. A noter que le record d’affluence de la saison, enregistré le 4 décembre dernier pour la venue du PSG (1-1) est de 36 685 spectateurs.