En fin de contrat au RC Lens, Mathias Autret a rejoint Brest lors du mercato estival. L’occasion pour l’ancien Lensois de revenir sur sa période Sang et Or.

L’ex-Artésien garde un bon souvenir de la saison passée sous les ordres d’Antoine Kombouaré. Ce fut tout autre chose sous la direction d’Alain Casanova :

« Je voulais partir de Lorient, c’était la meilleure solution. J’ai commencé la prépa là-bas et j’ai reçu un coup de fil de Gervais Martel qui m’a juste posé une question : « Veux-tu porter le maillot du RC Lens ? » Je lui ai dit oui et il m’a répondu qu’il allait se débrouiller. Une heure après, le coach Kombouaré m’a appelé. Ça a ensuite traîné un peu mais j’ai réussi à partir. À Lens, c’était incroyable. C’est le plus gros club dans lequel j’ai joué. Le public, les installations, le stade, les qualités humaines, tout est top. Pour n’importe quel joueur, quel plaisir de travailler dans ces conditions ! J’ai fait une première saison où je me suis vachement épanoui. Je suis tombé sur un coach qui m’a pris sous son aile. J’ai fait 38 matches et avec un effectif peu étoffé, on a joué la montée jusqu’à 2 semaines de la fin. Ensuite, Antoine Kombouaré est parti. Un nouvel entraîneur complétement différent est arrivé, Alain Casanova. Moi, j’ai payé physiquement la saison que je venais de faire et ça s’est mal passé avec lui. On a cherché, on a discuté mais on n’a jamais réussi à se comprendre. Le club me plaisait toujours mais quand on ne joue pas, c’est trop compliqué. Rester avec Casanova, c’était perdre mon temps, on n’était pas fait pour travailler ensemble. Je n’ai pas été prolongé et on m’a dit à la fin de la saison que l’aventure s’arrêtait là. »

Mathias Autret confirme également sa volonté de quitter le Racing dès le mercato hivernal en janvier 2017 : « J’avais Greg (Lorenzi) au téléphone régulièrement. J’aurais aimé venir dès le mercato d’hiver parce que je savais très bien comment ça allait se passer. J’ai une grande confiance en Greg et on aurait trouvé un accord mais Lens n’a pas voulu me laisser partir. C’est une partie du foot que je déteste. Garder les joueurs alors qu’on ne s’en sert pas, ne pas vouloir prêter ton joueur à un club concurrent… J’étais donc content malgré tout d’être en fin de contrat et il n’y avait plus personne désormais entre le Stade Brestois et moi. Ça a été rapide, j’ai chargé les deux voitures et je les ai ramenées à Brest. Le coach en place a aussi joué en faveur de mon choix. »

(Source : Site officiel de Brest)