Cet été, de nombreux joueurs français ont pris la direction du championnat turc. Un pays que connaît bien Pascal Nouma, ancien attaquant du RC Lens.

L’avant-centre a évolué 2 saisons en Turquie à chaque fois dans le même club, Besiktas. C’était lors des saisons 2000-2001 et 2002-2003. Devenu une star à Istanbul, l’ex-Sang et Or est désormais une star de la télévision enchaînant les programmes de télé-réalité.

Alors que l’exode français est assez important cette saison vers la Turquie, Pascal Nouma explique la ferveur incroyable autour du football dans ce pays : « Il faut le vivre une fois dans sa vie. Et, moi, j’ai eu la chance de le vivre 2 fois. La première, je me suis dit que j’étais dans la m… Je souriais à tout le monde tout en me disant : si je ne suis pas bon, ça ne va vraiment pas le faire. Plein de choses se passaient dans ma tête. J’étais surpris de voir cette ambiance, heureux de sentir cet amour. Mais s’ils viennent te chercher comme ça à l’aéroport, tu sais que, si tu joues mal, ils viendront aussi te chercher chez toi… Ils ne blaguent pas. Je n’avais pas intérêt à me louper. Et je ne me suis pas loupé. Je n’avais pas le choix de toute façon ! Tu connais l’expression « fou comme un Turc » ? Ben voilà ! Ils se sont reconnus en moi. Ils aiment les mecs violents, ceux qui donnent tout ce qu’ils ont. J’ai longtemps été le meilleur buteur étranger de l’histoire du club (il fut dépassé par Mario Gomez en 2016). Je dois tout aux supporters de Besiktas. Si je suis une star en Turquie, c’est grâce à eux. Sur mon torse, j’ai fait tatouer des ailes d’aigle (emblème du club), j’ai aussi le A d’« anarchie » (hommage à Carsi, un groupe de supporters). Je suis turc désormais, j’ai même demandé la nationalité. »

(Source : L’Equipe)