Entraîneur du RC Lens, Philippe Montanier a déjà expliqué qu’il aimait disposer au sein d’un groupe d’un cercle de 4 à 5 joueurs cadres. Une habitude qu’il poursuit depuis le début de sa carrière de coach.
Ces éléments sont importants pour apporter de l’expérience mais aussi faire le trait d’union entre le vestiaire et lui, d’autant qu’il prête une oreille attentive au ressenti des joueurs. Il explique :
« Depuis 15 ans, je me suis toujours appuyé sur 4 ou 5 cadres qui avaient le rôle de bons relais, ce qui ne veut pas dire que l’on ne discute pas avec d’autres joueurs du groupe. Mais des fois, cela permet de prendre d’expliquer certaines choses ou même eux peuvent avoir des doléances à transmettre de la part du groupe. Puis ils encadrent les jeunes. Ce n’est pas une question d’être titulaire. A la Real Sociedad, j’avais un joueur, Ion Ansotegui, qui ne jouait jamais, mais c’est une question d’exemplarité. Il tenait le vestiaire, quand il disait quelque chose, il était écouté et il avait d’autant plus de poids du fait qu’il ne jouait pas. C’est important car il y a des messages à faire véhiculer. Les cadres ont aussi la capacité à transmettre les messages du vestiaire. Les joueurs ont des bonnes idées, il faut les impliquer. Je suis plutôt d’un naturel ouvert et dans l’échange. »
Propos recueillis par Christophe Schaad