Actuellement, le football français vit une grande crise institutionnelle. La faute à une guerre entre les 2 syndicats de clubs français, « Première Ligue » composé de 11 clubs de Ligue 1 et l’UCPF qui réunit 9 clubs de Ligue 2 et la totalité des formations de Ligue 2 dont le RC Lens.

Présent à l’Assemblé Générale de la LFP, l’UNFP (Union nationale des footballeurs professionnel) constate ce blocage et s’en inquiète par l’intermédiaire de son co-président, Philippe Piat, soutien du syndicat « Première Ligue » :

« Depuis de longues années, j’ai vécu de drôles de situations, vous pouvez me croire, mais jamais aussi ubuesques que celle-là, dans un climat particulièrement délétère. Il est heureux que nous ayons avancé d’un même pas au sein de l’Union des Acteurs du Football en décidant de joindre nos voix à celles des présidents fidèles au syndicat Première Ligue, pour éviter, non pas à nous mais au football professionnel français, de tomber dans le piège tendu dont les retombées auraient été dramatiques pour l’évolution de notre sport. Nous ne pouvions restés spectateurs, il nous fallait agir pour préserver le seul intérêt qui vaille, l’intérêt du football professionnel français. C’est pourquoi, alors même que les familles devaient participer pour la première fois à l’AG de la LFP, ce que nous appelions de nos vœux depuis si longtemps et que nous avions obtenu en juin dernier, il n’était pas pensable que l’élection du Conseil d’administration puisse avoir lieu… Et puis, quitte à faire un peu vieux jeu, nous sommes pour le respect de la parole donnée, d’autant plus lorsqu’elle est confirmée par des engagements écrits. »

(Source : Site officiel de l’UNFP)