Le 4 mai 2002, le RC Lens perdait à Gerland un match pour le titre qui lançait une période de domination lyonnaise sur la Ligue 1 qui aura duré 7 ans. 23 ans plus tard jour pour jour, le Racing a remporté au Groupama Stadium un succès qui vient grandement fissurer l’avenir de l’OL…

En effet, l’Olympique lyonnais est sous le coup d’une rétrogradation administrative en Ligue 2 par la DNCG depuis novembre dernier. Si des efforts ont été réalisés durant le mercato d’hiver et que des apports de fonds ont été signés, une qualification en Ligue des Champions serait considérée comme vitale pour le club, alors que d’autres actions promises n’ont pas encore été concrétisées (vente des actions de Crystal Palace, autre club de John Textor, entrée à la bourse de New York…). Or, l’Olympique lyonnais n’a plus son destin entre les mains et se trouve à 3 points du 4e Nice, quand il n’y en a plus que 6 à prendre… En outre, l’OL ne s’est pas vu attribuer par la FFF la licence nécessaire pour jouer l’Europe la saison prochaine… La Fédération n’a pas reçu le dossier dans les temps. Une simple contrainte technique, assure l’OL…

Interrogation autour de la place en C4

L’avenir de Lyon, monstre du football français, sera évidemment à surveiller de près, même si on peine à imaginer un tel ogre tomber. Mais cela pose aussi question pour le RC Lens, actuellement 8e. Si le PSG venait à remporter la Coupe de France le 24 mai contre Reims, la 7e place occupée par l’OL deviendrait qualificative pour la Ligue Conférence. Avec 6 points de retard, le RC Lens est trop loin pour l’atteindre, notamment en raison d’une différence de buts trop défavorable (-1 contre +19). Mais si le couperet venait à tomber sur l’OL, qu’adviendrait-il de ce billet européen ? Si cela ne serait pas l’entrée la plus belle pour atteindre l’Europe, le RC Lens a tout intérêt à préserver sa 8e place occupée actuellement avec un point d’avance sur Brest. Au cas où…