La Coupe du monde en Russie sera la première à s’appuyer sur la VAR, l’assistance vidéo à l’arbitrage. L’occasion pour le président de la FIFA Gianni Infantino de la défendre.

Pour le dirigeant, le bilan des tests effectués sur l’usage de la VAR est imparable. Il détaille :

« Il y a 2 ans, j’étais très sceptique quand on a démarré les tests et j’ai complètement changé d’avis. Je me suis penché sur le sujet, j’ai analysé et il y a des faits concrets qui parlent d’eux-mêmes. On a fait des tests sur plus de 1 000 matches : sans VAR, il y a une erreur tous les 3 matches ; avec la VAR, on tombe à une erreur tous les 19 matches. C’est donc assez évident que cela aide. Je touche du bois, mais on ne verra certainement pas un but sur un hors-jeu de 3 mètres ou une faute commise 2 mètres en dehors de la surface qui donne un pénalty. Et l’arbitre est toujours le décideur ultime. Mon souci, c’était qu’elle puisse interrompre le déroulement naturel d’une rencontre. En fait, on est sur une mauvaise impression. Quand on regarde les 1 000 matches où on a fait des tests, on a vu qu’on perdait une minute par match avec la VAR. C’est comme tout dans la vie. Maintenant, ça fait partie du jeu. Et je pense qu’on prendre une minute pour prendre la bonne décision. Il y aura toujours des différences d’interprétations mais les grosses erreurs n’arriveront plus. »

(Source : L’Equipe)