Après une blessure contractée en fin de préparation qui l’a privé du début de saison, Wesley Saïd est de retour. Solide et en confiance. Titulaire avant la trêve face à Lille, il l’était également face à Toulouse 15 jours plus tôt où sa bonne prestation a été récompensée par un but sublime. Désormais, les pépins physiques semblent loin pour le natif de Noisy-le-Grand. En l’absence d’Elye Wahi vendredi pour cause de suspension, Saïd devrait être aligné dès le coup d’envoi sur la pelouse du Havre.

Lensois.com Wesley Saïd, expliquez nous ce que vous avez changé dans la préparation de votre retour de blessure ?
J’ai changé pas mal de choses. Les méthodes aussi sont différentes. Elles sont sûrement plus appropriées pour moi, pour ce que j’avais, parce que c’était une blessure récurrente. Je fais aussi attention de mon côté, notamment sur la récupération invisible. C’est un tout en réalité. Le club sait comment je fonctionne et tout ça fait qu’aujourd’hui, je me sens bien.

wesley said lens lille octobre 2023

Sur quoi vous avez évolué dans la préparation ?
C’était souvent la même blessure, celle à l’ischio. Alors je travaille beaucoup la notion de déséquilibre. C’est ce genre de mouvements que je retrouve sur les terrains. Mes dernières blessures, elles arrivaient lorsque je tirai des penalties à l’entraînement. Sur ce genre de tire, le mouvement du bassin est contrarié donc j’essaye de renforcer ça. Je fais aussi attention à mon hygiène de vie, notamment l’alimentation. Je remarquais que je pouvais peut-être moins laisser passer certaines choses contrairement à d’autres joueurs. Si je ne fais pas un truc à fond, je le paye rapidement. J’essaye de prendre du temps pour mon corps, et ça va dans le bon sens pour le moment.

«Quand je m’assois sur mon canapé après un match ou un entraînement, je me dis que ça tient»

Ça joue donc sur votre confiance ?
J’ai accentué les choses dans le sommeil, je suis plus suivi aussi dans mon alimentation, ce sont plein de petites choses qui font que je me sente bien. Que je n’ai pas d’appréhension quand je joue. Et la confiance revient. Ça me libère sur le terrain. Avant, avec les blessures, dès que j’arrivais sur le terrain j’avais cette pensée. Mais je travaille beaucoup, notamment avec notre préparateur mental. Ça me libère et tout ça me permet de ne plus me poser de question une fois sur le terrain. Quand je m’assois sur mon canapé après un match ou un entraînement, je me dis que ça tient, et ça me donne de la confiance.

Vous étiez titulaire avant la trêve face à Lille, on vous a senti très à l’aise…
Je me suis senti bien, à l’image de ce que je fais depuis plusieurs matches. J’avais vraiment de bonnes sensations dans mes courses, techniquement aussi. Mais ça manquait de finition. Mais je me suis senti bien, c’était un bon match de notre part.