Le parcours d’Antoine Kombouaré au RC Lens ne fut pas toujours simple. Le coach kanak était à la tête de l’équipe première alors que le club artésien connaissait de graves problèmes financiers suite à l’absence de son actionnaire, Hafiz Mammadov.
Il restera toutefois une montée en Ligue 1 lors de la première année et l’éclosion de plusieurs jeunes joueurs de la Gaillette comme Wylan Cyprien, Benjamin Bourigeaud ou encore Jean-Philippe Gbamin. Interrogé sur son aventure lensoise alors qu’il s’apprête à retrouver le RCL ce vendredi avec Nantes (18e journée de Ligue 1, 21h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Prime Video), le coach kanak en garde tout de même un bon souvenir :
« Même si ce ne fut pas toujours facile, j’ai vécu trois belles années. Avec un public exceptionnel. Il faut le vivre pour comprendre ce que c’est. Souvent, on parle de Bollaert, mais il y a aussi les entraînements… Des fois, on est obligé de fermer les séances car, sinon, tout le monde vient. Il y a une forte présence populaire. […] J’ai grandi là-bas. Plusieurs fois, le club a failli disparaître, mais je suis resté calme, on a travaillé jusqu’au bout. On a été tenu par les politiques, personne ne voulait voir Lens disparaître. On s’est retrouvé avec des gamins de 17-18 ans. On a lancé beaucoup de jeunes trop tôt, mais on n’avait pas le choix. C’était très enrichissant, pour nous et pour les joueurs. Ça a permis à quelques jeunes de percer. »
(Source : Ouest France)
Je n’ai toujours pas compris sa philosophie de jeu…
C’est pas le meilleur tacticien mais il a quand même fait beaucoup avec très peu chez nous et puis tu as compris les idées de jeu avec Casanova ou Montanier ? Au moins avec AK les joueurs donnaient tout sur le terrain.
Casanova avait un projet de jeu basé sur la possession mais totalement inadapté à la L2, au niveau de ses joueurs et à l’ADN lensois et surtout complétement dépassé et trop défensif
Ils ont quand même évolué dans un contexte flippant, pas très propice à rendre sereins des joueurs de haut niveau…
On a au moins vu des joueurs qui se donnaient. Avec une cellule de recrutement dépassée, un environnement financier et social tendu, il a eu du mérite..
Moi, j’ai bien aimé.
c’était surtout un meneur d’hommes
En plus des matchs délocalisés ….