Arrivé cet été au RC Lens en provenance de Clermont, Salis Abdul Samed s’est vite installé dans l’entrejeu où il a su, jusqu’ici, assumer la lourde responsabilité de succéder à Cheick Doucouré, parti à Crystal Palace.

Le Ghanéen, que Franck Haise avait vu à l’essai en même temps que Cheick Doucouré à la sortie de l’académie Jean-Marc Guillou, n’a jamais cessé de le suivre avec la cellule de recrutement : « C’est quelqu’un qui est venu à l’essai il y a plus de 3 ans et demi et depuis cet essai, on l’a toujours suivi. Il avait montré des choses, même si peut-être pas suffisamment par rapport à Douc’ à l’époque. Mais on savait qu’il y avait un vrai potentiel. On l’a toujours suivi, il a bien travaillé avec Pascal Gastien à Clermont. Avec la cellule, on a été vite d’accord pour dire que c’était un élément sur lequel on pouvait anticiper avec le départ de Cheick Doucouré. »

Depuis, le joueur se signale par une bonne humeur communicative dans le vestiaire. La semaine dernière, David Pereira Da Costa avait souligné la faculté de son nouveau coéquipier à faire du bien au moral. Franck Haise décrit lui aussi quelqu’un de très expressif : « Si pour Jean Onana et Alexis Claude-Maurice, je peux parler de personnes réservées, lui a un côté plus extraverti ! (sourire) C’est bien, ça fait la beauté d’un groupe, on a besoin de tout ! » Même constat pour le piston droit Jimmy Cabot qui apprend à le connaitre : « Il n’arrête pas de crier (rires). Il est vraiment plein de « good vibes », toujours de bonne humeur, exubérant. Il est vraiment excessif mais positivement et ça va aussi avec sa personnalité. Son intégration va a 2000 à l’heure il a pas de gêne, pas de pudeur ! »

Dans les colonnes de L’Equipe du jour, le milieu souligne de son côté avoir pu profiter d’un bon accueil, notamment de Seko Fofana, le joueur le plus proche de lui sur le terrain : « Quand Douc’ est parti, Seko a commencé à me parler. Il me disait à l’entraînement : « Fais ci, fais ça, ça va t’aider, regarde les vidéos ». Il est vraiment gentil, il m’aide à progresser. Il m’a dit : « Joue comme tu sais faire, ne te mets pas de pression dans la tête, sois libre », lâche-t-il.