Le RC Lens s’apprête à jouer une très grosse affiche au Vélodrome contre Marseille. Le Racing se déplace en tant que 3e, avec une longueur d’avance sur le club phocéen, programmé pour une place en Ligue des Champions. Le manager général Franck Haise fait le point.

Lensois.com : Franck Haise, qu’attendez-vous de la grosse affiche de samedi à Marseille ?
Ça va être un match assez sympa, celui de la saison dernière avait été lu match de l’année. Il y a beaucoup de qualité à Marseille avec une capacité à avoir de la maîtrise haute tout en mettant beaucoup d’intensité dans les récupérations. Ils savent jouer les transitions rapidement. C’est une équipe très complète qui le démontre aussi en Ligue des Champions. Il faut aussi souligner le travail d’Igor Tudor. Tous les entraîneurs peuvent être critiqués, parfois avant même que ça commence ! Il montre qu’il arrive à faire de très belles choses avec son groupe. On connait notre job dans la confrérie, il y a les bonnes choses et les moins bonnes, ça me permet de faire un club d’œil à mes collègues qui ont récemment perdu leur poste en très peu de temps.


Pour vous Marseille, c’est donc avant tout une force collective, plus qu’une individualité qui va tirer le groupe vers le haut comme Alexis Sanchez ?
C’est vraiment une force collective. C’est ce que Igor Tudo a réussi à faire. C’est une force collective avec un effectif large. Ils ont des principes de jeu très clair. Il y a bien sûr dans cette force collective des joueurs un peu hors normes et Alexis Sanchez en fait partie.

« L’OM doit être plus fort mais ce n’est pas pour ça qu’on essayera pas de gagner »

Ils n’ont pas les mêmes moyens mais ils sont proches au classement. Peut-on parler de concurrent direct ?
Sans parler de moyen en effet, c’est un concurrent direct, en tout cas actuellement. Nous on est là et tant qu’on y est, on va se battre pour y rester !

Le bel environnement du Vélodrome attend le RC Lens.

Au fil des mois depuis la remontée en Ligue 1 on a senti votre groupe apprendre à aborder sereinement les grands évènements comme cela sera le cas avec ce match contre une grosse équipe dans un stade de plus de 60 000 places qui sera plein. Comment êtes-vous arrivé à ce résultat ?
Quelque part, c’est le rôle du staff d’apporter un cadre de jeu sur lequel les joueurs ont des repères. Si vous changez tous les 4 matins les repères de système, les joueurs, ce n’est pas une bonne chose pour créer une continuité qui permet ensuite de grandir. Après, il s’agit de leur apporter de la sérénité dans ce que l’on fait, de se dire que pour tous nos matches, peu importe le lieu ou l’adversaire, notre idée est première reste d’essayer de jouer et d’imposer quelque chose. Parfois c’est suffisant, parfois ça ne l’est pas car l’adversaire a le droit d’être plus fort que nous et l’OM doit l’être. Mais ce n’est pas pour ça qu’on n’essayera pas de leur poser des problèmes et de gagner le match.