Lens est deuxième et le groupe est unanime. Si le club avance aussi bien c’est parce que le travail porte ses fruits. Mais aussi parce que la bulle qui a été créée il y a de ça presque trois ans, est l’une des plus confortables et accueillantes qui existent.

Le défenseur lensois, Jonathan Gradit approuve. «C’est dingue d’avoir un groupe comme ça où il y aura zéro clan. On s’est fait un super resto la semaine dernière tous ensemble. C’est très rare dans une équipe où tout le monde s’entend bien. On essaye d’intégrer les nouveaux pour qu’ils se sentent très bien tout de suite. Le staff fait un boulot remarquable. C’est un travail en amont. Ils ciblent des joueurs bons footballistiquement, mais aussi dans le comportement, ils rentrent dans notre équipe. »

Wesley Saïd lui emboîte le pas. «C’est un groupe qui vit bien. On a envie de faire les choses ensemble. Tout le monde se bat l’un pour l’autre. On veut faire le maximum. On sait que l’on peut faire quelque chose de beau et on n’a pas envie de le gâcher. […] Vu que le groupe vit bien, notre force est le sentiment de ne pas être jugé. J’ai raté pas mal de choses ce soir et finalement, c’est moi qui marque. C’est la force du groupe. On est tous proches, on s’entraide.»

Enfin, le manager général du club Franck Haise vient fermer la parenthèse en précisant que cette aventure est sûrement sa meilleure expérience d’entraîneur. «Une saison comme celle-là, comme ce qu’on vit depuis 30 mois, c’est rare honnêtement. J’ai toujours été heureux depuis 20 ans que j’entraine, mais là, c’est encore un peu au-delà.»