Le RC Lens s’est replacé dans la course à la montée en l’emportant 2-0 à Bollaert contre Auxerre (28e journée de Ligue 2). Revenu à un point de Lorient, 3e, et à 6 de Brest, 2e, il se voit même offrir une superbe occasion de frapper un grand coup alors que ces 2 formations s’affronteront samedi. Pour cela, il faudra dans tous les cas l’emporter sur le terrain du Gazélec Ajaccio lundi (29e journée de Ligue 2, 20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Canal+ Sport). L’entraîneur Philippe Montanier est loin de l’oublier.

Lensois.com : Philippe Montanier, avec la confrontation directe entre Lorient et Brest, le RC Lens fera forcément une très bonne opération en l’emportant lundi sur le terrain du Gazélec Ajaccio…
Il faut de toute façon gagner à Ajaccio pour faire une bonne affaire. Sur les 10 prochains matches, il y aura des confrontations, des spéculations et plein d’hypothèses autour, mais nous ne pouvons agir que sur notre match. Ensuite, nous verrons les conséquences qui en découleront. Avant, nous n’y pensons pas trop.

Les bonnes occasions n’ont pas toujours réussi à votre équipe. L’objectif de la semaine est-il d’enlever une certaine pression aux joueurs ?
Non. Après la défaite à Paris (2-0, 27e journée de Ligue 2), les joueurs avaient été très touchés. Il fallait réagir ce que nous avons bien fait. Nous avons 10 rounds à disputer. Il n’est pas sûr que l’on gagnera les 10, mais on espère gagner le combat de fin de saison. Nous sommes axés sur ce round contre le Gazélec Ajaccio. Pour les autres, nous verrons ce qu’il se passera. Personne ne pouvait imaginer un scénario comme celui de la 28e journée et il est arrivé. Chaque semaine, ce sera difficule de prédire et ce n’est pas là dessus que nous devons dépenser notre énergie.

« On préfèrerait être à la place de Brest plutôt qu’à la notre »

La perspective de la montée vous sert-elle dans le discours auprès des joueurs ?
Nous ne parlons pas trop de la montée mais plus d’une conséquence de ce que nous allons faire. Nous regardons ce que nous devons faire pour être le plus haut possible. Il faut que l’on soit dans la course en avril, or nous ne sommes pas encore en avril. Nous devons être dans le Top 5 en avril et gratter des places pour voir jusqu’où cela va nous mener. C’est un championnat tellement serré qu’il est difficile de se projeter 2 mois et demi à l’avance. Nous allons devoir gérer semaine après semaine et nous occuper à chaque fois de l’adversaire qui vient sans voir plus loin.

Dans une telle fin de saison, est-on plus à l’aise dans la peau du chasseur ou du chassé, comme Brest, qui compte tout de même encore 6 points d’avance sur vous ?
On préfèrerait être à la place de Brest plutôt qu’à la notre. La question ne se pose pas pour nous puisque nous sommes les chasseurs. Nous savons ce que nous avons à faire. Il faut maintenir ce niveau d’engagement, d’agressivité, d’investissement. Ce sera déterminant car chaque match sera important.

Propos recueillir par Christophe Schaad